Writing & editorial design 2018
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Amours au carré
Je t’ai dit que tu étais carrée,
Un carré qui peut se décupler,
Les lignes sont droites,
mais jamais tracées,
Et moi, j’évolue en rond,
J’arrondis les angles et les visages,
Mais je ne fais que tourner,
Comment accélérer sur moi-même
sans jamais avancer ?
Voilà la force du carré,
Des formes rondes et parfaites,
qui incitent à inciser,
N’existent pas
Il n’y aura toujours que des demi-cercles
et des demi-hommes,
Tant que nous n’aurons pas trouvé
Le carré parfait
Un carré qui peut se décupler,
Les lignes sont droites,
mais jamais tracées,
Et moi, j’évolue en rond,
J’arrondis les angles et les visages,
Mais je ne fais que tourner,
Comment accélérer sur moi-même
sans jamais avancer ?
Voilà la force du carré,
Des formes rondes et parfaites,
qui incitent à inciser,
N’existent pas
Il n’y aura toujours que des demi-cercles
et des demi-hommes,
Tant que nous n’aurons pas trouvé
Le carré parfait
Étreintes contraires
La forêt blanche,
Le bois invisible,
l’air vaporeux,
de nos étreintes
Le bois invisible,
l’air vaporeux,
de nos étreintes
Les membres se raidissent,
au simple appel froid
et permanent
d’une peau opaline
au simple appel froid
et permanent
d’une peau opaline
Rongé en boucle,
d’allers obsessionnels
et de retours nerveux
d’allers obsessionnels
et de retours nerveux
Jambes en V, de côté,
sentir des côtes
et des silhouettes diminuer
sentir des côtes
et des silhouettes diminuer
Les flancs s’immiscent
jusqu’aux collines,
Et entre les regards
qui se dilatent,
Les peaux se délitent
jusqu’aux collines,
Et entre les regards
qui se dilatent,
Les peaux se délitent
Text: Ismaël Jouhari
Design: Ismaël Jouhari
Photos: Colombus (Kogonada, 2017)
Typefaces: AktivGrotesk, Neuzeit Grotesk