"MERVEILLE"
Quand la montagne t'ouvre son paradis, le temps de partager avec elle un moment inoubliable...
Balme. la Clusaz // 18.01.2021 - 18:09
"Nous sommes des privilégiés, des chanceux, de pouvoir découvrir la vie sur une des rares, si ce n'est l'unique planète de notre système solaire à le permettre"
12:45...
Je viens de finir mes pâtes mélangées avec cette nouvelle sauce tomate que j'ai trouvée 2h plus tôt dans la petite épicerie à coté de chez moi.
Vous la connaissez surement, le bocal de confiture "Bonne maman" avec l'étiquette Panzani "Tomates cuisinées"... Hummm, un régal.
Bref, il est déjà 13h et je suis toujours pas prêt. Le mom's, avec qui j'ai préparé cette petite rando va commencer à s'impatienter.
14:00...
Nous sommes arrivés au parking du mythique massif de Balme à la Clusaz rendu célèbre par le fameux Candide Thovex.
On commence à se préparer. Je suis partagé entre l'excitation de dévaler ses pistes vierges et l'appréhension de voir que j'aperçois difficilement le sommet tant il est loin...
Un dernier check-up du sac à dos, drone, go pro, DVA, pelle, sonde... DONE !
Je jette un rapide coup d'oeil à momo pour voir si il est prêt et c'est parti pour 1205 mètres de D+.
Très vite, le mom's me prouve qu'il est en cannes, il m'a déjà mis 3 mètres.
Arrivée à l'intermédiaire du sommet, au pied du télésiège du col de Balme, je reste impressionné par "l'ancien" croisé 200 mètres plus bas en train de monter en raquettes, portant son snowboard sur le dos et le "TS du col" comme les locaux aiment le surnommer ou l'on ne voit presque plus les sièges, tellement la neige est abondante.
Après plus de 1000 mètres d'ascension, la fatigue commence à se faire ressentir.
J'ai l'impression que mes skis sont plus lourds et que mes jambes ont rétréci. Chaque pas est de de plus en plus dur.
Au pied du dernier mur où je viens seulement d'arriver, le Mom's, "frais comme un gardon" est déjà reparti à l'assaut des derniers mètres qui nous séparaient du sommet, "il est d'une facilité déconcertante..." Je me remémore l'époque, lorsque que l'on était plus jeune jouant au foot où il était surnommé "la mobylette".
17:00...
J'en peux plus !
Je me suis accroché ces derniers mètres en me disant que la descente en valait le coup, j'espère ne pas être dessus...
"À ce moment là, j'étais loin d'imaginer le run d'anthologie que la montagne allait m'offrir..."
Le ski est avant tout une passion
et elle n'a de sens que lorsqu'elle est partagée...
