Les Malandrins
by B.Boukagne aka Prs of ggi
Fourbes, patibulaires, fripous, voleurs, aigrefins, brigands, coquins, crapules, arnaqueurs, magouilleurs et autres énergumènes de tous poils…

Les Malandrins sont une galerie de portraits caricaturaux et imaginaires représentant des gangsters et petites frappes, dans le style cartoon noir et blanc des vieux dessins animés d’avant-guerre.
Albert dit “La sardine”
Albert dit “La sardine”

Détrompez-vous ! Le surnom d’Albert ne vient pas de sa passion pour la pêche, de tout ça il n’a que faire ! C’est bien sa tête aux yeux de merlan frit et sa fâcheuse habitude de toujours tomber dans les filets de la police qui lui on valut ce poisseux sobriquet.
Billy dit "Le rieur"
Billy dit “Le rieur”

Ne vous fiez pas à son air jovial, on ne rigole pas avec Billy, la blague de trop et c’est l’hosto illico presto !
Georges dit “Le clodo”
Georges dit “Le clodo”

Si vous cherchez des bons tuyaux, Georges est votre homme, quand on vie dans la rue on en voit des vertes et des pas mûres, vous pouvez le croire. Par contre toutes infos a un prix, Georges ne fait pas dans la charité!
Mathieu dit “Le stagiaire”
Mathieu dit “Le stagiaire”

Mathieu, c’est le bleu, c’est le type en alternance, il suit assidûment sa formation pour obtenir son doctorat ès banditisme… si vous voyez ce que je veux dire ! Il apprend vite, mais avec les gars, on le trouve encore un peu tendu ! Est-ce dû à la nervosité du débutant ou à celle du flic infiltré ? Le temps nous le dira… selon les résultats de l’examen, pour lui ça sera soit un pied dans l’entreprise… soit dans la tombe.
Alphone dit “Le cerveau-volant”
Alphone dit “Le cerveau-volant”

Alphonse, c’est l’homme de main idéal, il ne réfléchit pas, il fonce ! 
Bon… Par contre il n’a pas inventé l’eau chaude, parfois c’est le vide sidéral, le bug mental !! Non mais regardez-moi sa tronche !!
Eduardo dit “Le cubain”
Eduardo dit “Le cubain”

Vous sentez ce parfum de havane ? 
Et ouais… monsieur se pavane toujours un cigare bon marché à la bouche. Vous pouvez penser ce que vous voulez, mais moi je n’arrive pas à piffrer le cigare et le bonhomme qui y est au bout. Un vrai roublard ce type, j’évite de lui tourner le dos. D’ailleurs, il aime se faire appeler le « Cubain », mais l’est-il vraiment ?
Pat dit “Le kid”
Pat dit “Le kid”

Ne vous laissez pas attendrir par cette tête de petit morveux rondouillard, 
Pat c’est 15 braquages à main armée, 17 vols de voitures, 27 effractions d’appartements, 3 flics envoyés au paradis des poulets et 1 sucette volée à un mioche de 3 ans. 
Alors ? Qui a encore envie de lui faire la morale ?
Joe dit “Le myope”
Joe dit “Le myope”

D’après la légende, Joe le myope est né presbyte dans un presbytère, pourtant tout le monde le nomme « le myope ». Ayant vécu dans une famille de pasteurs prêchant l’amour et l’honnêteté envers son prochain, Joe a préféré choisir la voie du banditisme et de la libre pensée. Joe ne croit que ce qu’il voit… ça veut dire pas grand-chose et quand c’est les poulets qui l’interrogent alors là… il n’a carrément rien vu !
Marvin dit “L’allumeur”
Marvin dit “L’allumeur”

Si votre vie tourne en rond, Marvin saura la faire sortir des rails ! 
Avec cet homme, chaque jour est une surprise, chaque instant est une aventure. 
Vous vous laisserez emporter par cet élan de passion et de désir et vous deviendrez une autre personne. 
LA personne que vous auriez toujours dû être, libre, belle et souveraine ! 
Les jalouses et les envieux pourront toujours médire, Marvin est votre homme, lui seul comprend votre personnalité. Il saura vous mettre en valeur. Il vous portera dans ses bras chauds et musclés et vous hissera au sommet… d’où il aime tant pousser les gens, pour qu’ils tombent de haut et se fassent mal… 
C’est sûrement ce que vous finirez par penser quand vous vous retrouverez le compte bancaire vidé, vos derniers amis perdus et Marvin… volatilisé !
Alfred dit “L’English”
Alfred dit “L’English”

Ancien élève de la Royal Butler Academy of London, Alfred a un CV rempli de noms de domaines prestigieux, que ce soit en Angleterre, en Suisse ou dans les plaines reculées de l’Ecosse. S’ils étaient encore parmi nous, ses employeurs pourraient vous louer son professionnalisme et sa discrétion. Malheureusement, Alfred n’a jamais eu la chance de pouvoir poser ses valises bien longtemps car, après quelques années de service, ses patrons lui ont toujours fait faux bond en disparaissant dans de tragiques accidents. Heureusement, il y a quand même une justice en ce bas monde : homme de confiance, Alfred est toujours apparu dans les testaments de ses défunts employeurs.
Serge dit “Le Bulldog”
Serge dit “Le Bulldog”

Serge, c’est un ancien boxer et je vous déconseille d’aller lui chercher des noises : le bonhomme est un peu soupe au lait si vous voyez ce que je veux dire… Et quand il ne vous a pas dans le pif, il ne lâche pas sa proie si facilement. Vous voulez parier ?
Miguel dit “L’Élégant”
Miguel dit “L’Élégant”

Hé ! Vous avez vu cette classe ? Miguel, c’est le mec toujours tiré à quatre épingles, pas un pli sur la chemise, pas un accro dans ses plans bidonnés. Vous voulez un braquage qui a la classe ? Une lettre de rançon bien formulée ? Un jeu de dés élégamment pipés ? Un pot de vin bien servi ? Miguel est l’homme qu’il vous faut !
Johnny dit “Belle gueule”
Johnny dit “Belle gueule”

Johnny c’est un bon gars… dans le fond, il n’est pas méchant… 
C’est juste que des fois il voit trop grand. Parce que je lui dis souvent à Johnny, est-ce qu’il pensait vraiment que sortir avec la copine du boss était une bonne idée ? 
Est-ce qu’il avait pensé aux conséquences de son acte avant de partir au Mexique avec une partie de la marchandise ? 
Est-ce qu’il avait réellement cru que narguer seul le clan rival sur son territoire serait une plaisante expérience ? 
A quoi s’attendait-il en chantant à tue-tête « F*** da police » de NWA dans sa cellule de dégrisement ?
Adolf dit “L’inquisiteur”
Adolf dit “L’inquisiteur”

Pas besoin d’être profileur pour s’apercevoir que ce mec n’est pas adepte des métissages culturels… Ouais ! Comme vous dites, on est sûrement tombé sur la pire des raclures. Pour lui, le monde devrait être blanc et pur, au point que lorsque des billets verts passent entre ses mains, il sait les blanchir… et ça, bizarrement, qu’importe les idéaux, personne ne s’en plaint. Méfiez-vous de cet énergumène qui prend du pouvoir, il n’est pas sain et il n’est pas seul !
Mr. Marcello dit “le Mélomane”
Mr. Marcello dit “le Mélomane”

La vie de Monsieur Marcello a inspiré de nombreux films. 
Né Benedetto Giacomo Marcello, dans une famille pauvre de Sicile, il est l’ainé d’une famille de 7 enfants. Ses parents le destinaient à une carrière brillante de compositeur à l’exemple de son homonyme vénitien du 18e siècle. Malheureusement son dégout du solfège et les lourdes dettes contractées par son père orientèrent plutôt le jeune homme vers d’autres chemins, encouragé par ses talents précoces pour composer avec le crime. 
Virtuose de la vendetta, maestro de l’extorsion, Mozart du marché parallèle, Marcello grimpe crescendo les échelons et élimine ses concurrents sans bémol. 
Aujourd’hui Mr. Marcello dirige un empire criminel en pleine expansion. 
Du haut de son pupitre, il écrit sa partition avec assurance et mène ses hommes à la baguette. Un prélude de corruption, suivi d’une toccata de violence. 
Une vraie symphonie sanglante qui se terminera par un silence… de mort.
Charles Constantin de la Tour dit “Mr. Constantin”
Charles Constantin de la Tour dit “Mr. Constantin”

Issu d’une noble lignée, Charles Constantin de la Tour eut une enfance dorée mais stricte. Dès le plus jeune âge on lui inculqua la devise inscrite sur les armoiries de sa famille : «tout moyen est bon à prendre». L’histoire reste trouble sur la richesse et l’anoblissement de cette lignée familiale, mais comme l’on fait ces aïeux, Charles Constantin de la Tour reste attaché à cette devise et l’applique quotidiennement. De l’homme d’Église au chef militaire, puis de l’homme d’affaire à l’homme politique, cette noblesse su s’adapter à son époque pour être proche des sphères du pouvoir. Honni soit celui qui prétendrait opportuniste cette réussite familiale ! Car pour en arriver là, il y a beaucoup de travail, de sacrifice et de sang sur les mains.
Voilà ! Les aventures de la série « Les Malandrins » sont terminées. 

Merci pour votre lecture ! 
J’espère que les visuels et les textes les accompagnant vous ont diverti. :)

Les Malandrins sont une galerie de 17 portraits caricaturaux et imaginaires représentant des gangsters et petites frappes, dans le style cartoon noir et blanc des vieux dessins animés d’avant-guerre.

Textes et illustration: Benjamin Boukagne
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