Design Sprint : le supermarché en 2035
Chez À Demain, nous utilisons le design sprint pour se projeter sur des concepts disruptifs. Nous mélangeons à la fois de l'immersion terrain, de la prospective et des méthodes d'intelligence collective. Pour ce projet, nous voulions apporter un regard différent sur la distribution alimentaire de demain.
Pourquoi utiliser le Design Sprint ?
Le Design Sprint est une méthode efficace, parce qu’elle permet d’obtenir des résultats rapides en prenant peu de risques financiers.
En quelques jours, on obtient un véritable prototype qui pourra être testé, toujours en restant centré sur l’expérience utilisateur. Ainsi, on peut vérifier le potentiel d’une idée ou d’un concept sans pour autant investir des sommes considérables. Les investisseurs seront par la suite plus enclins à financer le projet s’ils peuvent déjà voir les fruits d’un premier prototype.
En quelques jours, on obtient un véritable prototype qui pourra être testé, toujours en restant centré sur l’expérience utilisateur. Ainsi, on peut vérifier le potentiel d’une idée ou d’un concept sans pour autant investir des sommes considérables. Les investisseurs seront par la suite plus enclins à financer le projet s’ils peuvent déjà voir les fruits d’un premier prototype.
Jour 1 : présentation et immersion
Le premier jour, nous avons exploré le sujet : pour cela, nous avons mis en commun les connaissances accumulées, et nous avons aussi regardé le contexte. Nous avons passé en revue l’usage sur les consommations zéro déchet, le marché de la consommation et ses tendances. Nous avons enfin observé les tendances structurelles qui vont guider les prochaines années, avec un focus sur le plan Net Zéro 2050.
Les participants sont ensuite partis en exploration. Première surprise : nous avons remarqué à quel point il est difficile de laisser de côté ses propres biais de consommateur pour se mettre à la place d’un persona. Nous avons ainsi pu mesurer les difficultés liées à la consommation durable.
La journée s’est terminée avec un travail de synthèse pour identifier les opportunités détectées sur le terrain.
Jour 2 : problématisation et scénarisation
Cette deuxième journée était consacrée à la scénarisation de concepts innovants. Nous avons utilisé des méthodes de projections dans le temps et dans des contraintes dystopiques.
Bien sûr, nous avons pris appui sur les constats faits sur le terrain sans perdre de vue les Objectifs de Développement Durable et le plan Net Zéro 2050.
Bien sûr, nous avons pris appui sur les constats faits sur le terrain sans perdre de vue les Objectifs de Développement Durable et le plan Net Zéro 2050.
Au terme de nos réflexions est apparue une nouvelle problématique :
- Comment réinventer l’expérience client pour renouer le lien plaisir/produit afin de rendre plus accessibles les courses éco-responsables ?
- Comment réinventer l’expérience client pour renouer le lien plaisir/produit afin de rendre plus accessibles les courses éco-responsables ?
En passant à l’étape scénarisation, nous avons mis en lumière un point qui nous a semblé central : il s’agit d’un problème systémique, il faut donc y répondre par une idée systémique.
Nous sommes alors passés à l’étape “storyboard” : mais nous avons vu à quel point il est difficile de se projeter. En effet, nous avons tous tendance à nous rapprocher de concepts déjà connus, parce qu’ils nous rassurent. La rupture à imaginer nous a demandé de sortir de nos sentiers battus !
Jour 3 : création
Pour le J3, nous avons accueilli deux challengers : Maxime Tromas (SHARE CLIENT) et Frédéric Lafolie (BULK AND CO).
Ainsi, nous avons débuté la journée avec un nouveau regard sur le concept présenté par l’équipe.
Cela a permis d’identifier les points à retravailler et les points forts sur lesquels s’appuyer. Objectif ? Nous obliger à atterrir sur un concept qui tienne la route.
Ainsi, nous avons débuté la journée avec un nouveau regard sur le concept présenté par l’équipe.
Cela a permis d’identifier les points à retravailler et les points forts sur lesquels s’appuyer. Objectif ? Nous obliger à atterrir sur un concept qui tienne la route.
Pour cela, il a fallu créer un parcours utilisateur solide avec les différents dispositifs nécessaires à son bon déroulement. Pour nous, l’expérience est étroitement liée au plaisir, ou au contraire au déplaisir de faire ses courses. L’équipe a donc pensé ses dispositifs dans le but de rendre l’expérience agréable et plaisante pour le consommateur. Nous avons ensuite imaginé comment matérialiser les différents dispositifs.
Pour clore la journée, nous nous sommes projetés dans un article de presse en 2035 présentant le concept déployé.
Jour 4 : synthèse
Cette dernière journée, peut-être la plus intense, était consacrée à la formalisation des dispositifs et à la synthèse du concept. Faire des choix ! Tel était notre leitmotiv, pour se concentrer sur ce qui serait le plus parlant dans notre concept.
Le concept imaginé
Nous vous présentons ZECA !
Un réseau de distribution à objectif zéro carbone qui réconcilie les consommateurs avec leur environnement tout en les récompensant pour leurs gestes quotidiens.
Un réseau de distribution à objectif zéro carbone qui réconcilie les consommateurs avec leur environnement tout en les récompensant pour leurs gestes quotidiens.
Comment ?
Des “HuB” ZECA partout en France réhabilitent des anciennes zones d’hypermarché en centre de production, de transformation et de valorisation de l’alimentation.
Les HuB sont reliés à un fort maillage territorial de magasins de proximité dans un rayon proche. Ces magasins sont aménagés pour valoriser prioritairement les produits à faible impact carbone.
Les clients de ZECA sont récompensés en token carbone, une monnaie virtuelle, et peuvent suivre leurs progressions.
Les HuB sont reliés à un fort maillage territorial de magasins de proximité dans un rayon proche. Ces magasins sont aménagés pour valoriser prioritairement les produits à faible impact carbone.
Les clients de ZECA sont récompensés en token carbone, une monnaie virtuelle, et peuvent suivre leurs progressions.
