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PROJETO 2: Redação francesa de um artigo sobre tradução

RESULTATS PRELIMINAIRES POUR UNE RECHERCHE EN SOCIOLINGUISTIQUE : UN CONDITIONNEMENT INTERNE/EXTERNE ET UNE INSTABILITÉ/STABILITÉ

Por Rudy Kohwer

RÉSUMÉ : Ces résultats présentent une étude comparative entre la langue française et portugaise du Brésil. L’objectif est d’analyser par contraste deux phénomènes en fonctionnement dans le langage du quotidien. La première manifestation est présente à la frontière des deux mots ce temps, dans la séquence pendant ce temps-là, et est traduite par la deuxième, soit à la frontière des deux mots de la séquence enquanto isso. Les analyses sont principalement soumises aux études de la phonétique historique française (Zink, 2016), et de la philologie quant à la variété portugaise européenne et d’Amérique du sud (Marcotulio, Dos Santos Lopes, Da Motta Bastos et De Oliveira, 2018). Pour la production des résultats, la voyelle e instable est présentée en observant sa traduction par une diphtongue orale croissante. Leurs caractéristiques morphologiques et phonétiques sont analysées à un niveau diachronique de la langue, c’est-à-dire sur la base de la Littérature française du Moyen Age (1965) et de la Filologia, história e língua: olhares sobre o português medieval (2018). Il est attendu des résultats contribuants à une triple finalité : a) Collaborer avec la phonétique comparative en élargissant son envergure théorico-méthodologique; b) Divulguer l’étude contrastive de tels phénomènes; c) Ouvrir à la proposition d’une étude à caractère sociolinguistique.  

Mots-clés : Langage oral. Phonétique. Morphologie. Diachronie. Traduction.

INTRODUCTION

Quand l’articulation des cinq syllabes de la locution adverbiale pendant ce temps-là et sa traduction dans la séquence[1] enquanto isso sont influencées par l’articulação des voyelles, respectivement, orale atone[2] e en marge finale de l’adjectif démonstratif simple ce et orale[3] atone post-tonique o en marge finale[4] de la conjonction subordinative temporelle enquanto, les parties 1 et 2 de cet article abordent en ce sens et respectivement, les preuves suivantes :
Premièrement, la diphtongue orale croissante à la frontière des deux mots de la séquence enquanto isso. Les résultats produits découlent de recherches limitées au système de la phonétique. Celui-ci consent l’étude du processus de la diphtongaison, lequel établit la diphtongue orale croissante. Et Bisol appuie cette limite quand « la séquence VV (glide-voyelle) est le résultat de restructuration syllabique postlexicale, c’est-à-dire que les diphtongues croissantes ne font pas partie de l’inventaire phonologique du portugais ». [traduction libre] (2014, p. 119) En somme, l’auteur maintient la distinction du système phonologique et phonétique. Elle soutient en ce sens Mattoso Câmara Júnior (1969) qu’elle cite quant à l’analyse de la diphtongue sur des fondements phonologiques : « Les vraies diphtongues en portugais sont les décroissantes ». [traduction libre] (p. 119)
Deuxièmement, l’instabilité de la voyelle e à la frontière des deux mots ce temps dans la séquence pendant ce temps-là. Les résultats produits découlent de recherches limitées aux aspects morphologiques analysés diachroniquement et à leurs relations avec le français parlé d’aujourd’hui. Actuellement, l’évolution de certaines formes morphologiques permet d’employer la loi du moindre effort soulignée par les professeurs Pagel au Brésil, Madeleni et Wioland en France. Leur œuvre didactique commune signale que les chutes de voyelles dans le discours oral réduisent « au maximum sans modification de la signification le temps d’accès au sens » (2012, p. 96).

Enfin, les abordages pour prouver les deux phénomènes oraux sont la langue française, la variété portugaise européenne et celle d’Amérique du sud et à partir d’une perspective diachronique. L’objectif final des deux développements réside dans le cadre conceptuel de traduire l’instabilité de la voyelle e française par une diphtongue orale croissante dans la variété portugaise du Brésil. Les résultats contribueront aux recherches comparatives à propos de la traduction interlinguale du langage du quotidien, par lequel lesdites manifestations orales ou jointures externes se produisent.

1 Origine et évolution de la diphtongue : entre variété portugaise européenne et du Brésil

Au niveau de la variété portugaise du Brésil, nous assimilons immédiatement à un des trois types de sandhi vocalique externe, la diphtongue orale croissante à la frontière des deux mots enquanto isso. Cette considération parce que ce type de diphtongue est conditionné par la règle phonétique que Bisol annonce, à savoir, il y a « processus de formation de diphtongues avec la voyelle finale d’un mot et l’initiale de l’autre, à condition que l’une des voyelles de la séquence soit haute (restriction segmentale) et atone (restriction rythmique) ». [Traduction libre] (2014, p. 125) En revanche, il convient de démontrer ledit conditionnement en prouvant 1) la restriction segmentale haute au niveau des voyelles o et i des syllabes, respectivement, to et is dans la séquence enquanto isso, et 2) la restriction rythmique atone au niveau desdites voyelles.

La voyelle i est fermée, à savoir, le timbre de la voix est haut durant son articulation. Par le lieu d’articulation de la voyelle o, nous remarquons que o n’est pas totalement fermé. Alors que la voyelle i est tonique, la voyelle o ne l’est pas pour composer une syllabe inaccentuée dans le milieu syllabique du mot enquanto. Cette dernière est alors dite atone, en somme, une absence d’accentuation qui fait disparaître la différence de timbre, par exemple, entre les phonèmes /o/ et /ɔ/ correspondant à la transcription graphique o. Il est en ce sens difficile d’attribuer à la voyelle atone o une distinction fermée ou ouverte, cependant celle-ci s’assimile à la voyelle u fermée quand Bechara signale que « presque toujours à la fin des mots, les voyelles atones e et o se fragilisent et sonnent, respectivement, /i/ et /u/ ». [traduction libre] (2010, p. 559) Le résultat confirme une diphtongue du sandhi vocalique externe, les voyelle o e i à la frontière des syllabes to et is, dans la séquence enquanto isso, sont fermées ou hautes au niveau du timbre produit lors de leur articulation.
Quant à la restriction rythmique, la voyelle o est atone ou dans une syllabe inaccentuée, le contenu suivant le justifie en développant les caractéristiques sonores du milieu syllabique du mot enquanto et à partir d’une perspective diachronique, c’est-à-dire de l’évolution dudit mot produite par les changements de forme morphologique et phonétique ou les métaplasmes. Néanmoins, lorsque nous considérons l’évolution diachronique qui a élaboré la variété portugaise d’Amérique du sud, il convient naturellement de considérer son origine, c’est-à-dire et pour être plus ancienne, la variété européenne. 

Un problème se pose alors lorsque Meireles défend que dans la variété portugaise européenne, pour que la diphtongue à la frontière de deux mots ou la « contraction ait lieu, il faut que les deux voyelles soient atones » (2016, p. 124). Cette absence d’accentuation est inexistante sur la voyelle i étant accentuée dans la séquence enquanto isso en portugais du Brésil. De plus et quant à la variété européenne, la diphtongue est conditionnée hors de son contexte d’utilisation social,[5] à savoir, les lois morphologiques et phonétiques soumettent les facteurs d’ordre extralinguistique, alors que pour la variété portugaise du Brésil la diphtongue est dite libre dans la mesure où celle-ci s’assimile à un type de sandhi vocalique externe, c’est-à-dire à certains facteurs externes du système linguistique. Sommairement, ceci signifie que rien oblige aux comportements verbaux des individus parmi une communauté linguistique localisée sur le territoire brésilien, de la réaliser.

Divergence étant, le résultat suivant se forme : nous évitons d’identifier le phénomène dans un texte médiéval, donc obligatoirement de la variété européenne, car pour résumer et quant au processus de diphtongaison, cette variété identifie ce processus par les règles des systèmes internes de la langue ou hors conditionnement social. Ainsi, c’est l’analyse des métaplasmes qui permet d’observer l’évolution des voyelles qui ont possibilité la diphtongue du sandhi vocalique externe au niveau de la variété portugaise du Brésil. Les deux étymons latins in et quandō sont la base étymologique de la conjonction démonstrative temporelle enquanto et l’étymon latin ipsum est celle du pronom démonstratif neutre isso.    

La diphtongue orale croissante produit une restructuration syllabique. À partir des auteurs Dario, Madeleni et Wioland quant à la langue française contemporaine, nous émettons le motif de cette recomposition, raison étant similaire à l’omission de la voyelle e instable dans le langage du quotidien, c’est-à-dire à la « loi du moindre effort qui combine une rentabilité maximale – une quantité d’information maximale – à une dépense d’énergie minimale – un minimum de syllabes par mot » (2012, p. 96). La diphtongue de la variété portugaise européenne et celle d’Amérique du sud obéissent à des règles phonétiques, mais aussi phonologiques quant à la première variété. Par ces règles, ces diphtongues ne tendent pas vers un hiatus, en somme, leur motif commun d’exister au-delà d’un conditionnement distinct entre les deux variétés.
Mais et tant au niveau de la variété portugaise du Brésil qu'européenne, la voyelle finale o de la syllabe finale to du mot paroxytonique enquanto, est faible quant à sa durée d’articulation et la voyelle initiale i de la syllabe initiale is du mot paroxytonique isso, est longue. Remplir cette condition pour que sa réalisation s’accomplisse, le professeur Dos Reis Gonçalves Viana l’appuie au niveau de la variété européenne : « Les voyelles brévissimes accompagnées d’autres voyelles plus longues forment des diphtongues [...]. Les diphtongues dont la première voyelle est la plus faible s’appellent diphtongues croissantes » (2017, p. 9). La longueur d’une voyelle correspond à une variante conditionnée par une loi du système phonétique de la langue, à savoir, sa longueur est déterminée par sa position dans la syllabe l’accompagnant et dans le milieu syllabique l’entourant. En revanche, cette notion importe moins au niveau de la variété portugaise du Brésil, le développement suivant l’explication de la variété européenne le constatera.

Quant à la variété portugaise européenne, Meireles signale que les deux voyelles doivent être atones pour la réalisation de la diphtongue à la frontière des deux mots enquanto isso. Mais quand elle annonce que, « si V1 est haute et atone et V2 ne porte pas l’accent phonologique, il y a élision ; si V2 porte l’accent du syntagme phonologique, il y a une diphtongaison » (2016, p. 124), son énoncé correspond alors à l’élision quant aux deux voyelles en question dans la séquence enquanto isso. En effet, l’accent phonologique est porté par la syllabe quan dans le mot enquanto. Il ne suffit pas en ce sens que les deux voyelles soient atones et hautes pour former une diphtongue au niveau de cette variété. D’autres conditions de type phonologique entrent en ligne de compte. Et, Mateus et D’Andrade (2000) préfèrent parler de glide de la voyelle initiale, quand l’accent phonologique se situe dans la syllabe antéposée à la syllabe qui intègre la voyelle o. Selon eux, l’articulation correspondrait alors à la graphie enquantwisso. En somme, le motif est qu’en portugais européen, la position des accents phonologiques dans les milieux syllabiques est fondamentale pour décider d’une élision, d’une diphtongue, d’un glide ou d’aucun sandhi. C’est en ce sens que la réalisation d’une diphtongue, à la frontière des deux mots au niveau de la variété européenne, est totalement indépendante aux facteurs extralinguistiques, en somme, la différence de mesure avec la diphtongue dans la variété d’Amérique du sud, dont une de ses communautés linguistiques peut ou non réaliser un sandhi dans le langage du quotidien.
Quant à la variété portugaise d’Amérique du sud, la préférence est à la deuxième voyelle antérieure[6] lorsque nous souhaitons former une diphtongue orale croissante. Par cette perspective et parce que la voyelle i dans le mot isso est antérieure, il n’apparaît aucun risque de déviance vers un hiatus, lequel correspondrait à une articulation distincte des voyelles o et i si la frontière entre les mots enquanto isso était sans une espace. Nous traitons alors la justification d’une diphtongue orale croissante à partir de la distinction des étymons latins in et quandō, lesquels ont formé la conjonction subordinative temporelle enquanto, et ipsum, lequel a formé le pronom démonstratif neutre isso. Auparavant, introduisons les résultats à propos des positions accentuelles quant aux intensités sonores : la diphtongue est orale et croissante dans la mesure où les deux phonèmes vocaliques /ʊ/ et /i/ (la transcription graphémique est par les voyelles, respectivement, o et i) sont respectivement oraux et, bref et long. Le deuxième phonème situé en tête du milieu syllabique dans le mot isso, prend l’accent d’intensité sonore. Justifions ces résultats à partir de la recherche des étymons correspondants aux mots enquanto et isso. 


Parmi la variété d’acceptions de l’entrée « ipse, ipsa, ipsum » (p. 407) dans le Dictionnaire latin-français / français-latin (2013), l’étymon identifié fut dans un premier temps ipso. Sa correspondance avec le pronom démonstratif neutre isso paraît justifiée quand les acceptions in epso bello et ex eo ipso intellegere répondent aux citations ou aux pronoms démonstratifs, respectivement, cette et ce. Néanmoins, isso est neutre ou plus vulgaire[7] que les deux pronoms mentionnés précédemment, en ce sens, conservons ipsum situé dans ladite entrée et correspondant à l’étymon vulgaire. Pour gouverner la durée d’articulation des phonèmes vocaliques /i/ et /ʊ/, situés respectivement aux marges syllabiques du mot isso, débutons par la position médiane du milieu syllabique de l’étymon ispum, c’est-à-dire par l’évolution du groupe consonantique latin ps à la géminée portugaise ss. Malgré que selon Zink il n’y ait « guère que dans les composés que les copistes ont pris l’habitude de redoubler le graphème pour rendre la sourde » (2016, p. 66), son signalement permet de situer ladite évolution à l’époque médiévale et par hypothèse d’en tirer le même motif quant au métaplasme de gémination qui aurait rendu paroxytonique le mot isso. En somme, ce moment de l’évolution est crucial pour justifier la diphtongue orale croissante. Dans l’orthographie de l’étymon ipsum, la consonne d’épenthèse (présente à l’origine pour une articulation harmonieuse) chute par assimilation régressive.

Or, Marcotulio et al. mentionnent que cette consonne d’épenthèse « s’est assimilée à la deuxième » [traduction libre] (2018, p. 144) et après examen de l’étymon ipse devenu le pronom démonstratif masculin esse par l’assimilation à s. Les auteurs prélèvent ledit pronom dans un document révélateur pour ce type d’analyse, le Testamento de D. Afonso II (1214), lequel est situé à la période historique de la Chanson de Roland. Ainsi, suivre les auteurs est correcte quand ils présentent le résultat issum, cependant un métaplasme aurait été oublié. Le motif de chute de cette consonne d’épenthèse est dû à son même lieu d’articulation labial que celui de la consonne finale m, lieu d’articulation confirmé par le tableau du système consonantique latin de Castro (1991). La consonne finale m chute ensuite par apocope dans la mesure où la tension articulatoire provoquée par la consonne d’épenthèse p a disparu, cette dernière ayant chutée préalablement. Par conséquent, la consonne m a chuté pour s’être fragilisée en se dénasalisant au niveau de sa sonorité. Le point d’arrêt de l’évolution est isu. A cet instant, isu est encore oxytonique et devient paroxitonique grâce à la gémination de la consonne sonore intervocalique s, laquelle devient alors sourde et dû hypothétiquement aux moines copistes médiévaux, selon l’énoncé de Zink (2016) mentionné antérieurement. Ce changement de position d’accentuation dans le milieu syllabique du mot issu permet de justifier la diphtongue en question.

L’expression de temps, de moment, que la locution adverbiale enquanto isso dégage par la dépendance des deux mots qui la composent, a orienté afin d’identifier, dans le Dictionnaire latin-français / français-latin (2013), les deux étymons latins in et quandō de la conjonction subordinative temporelle enquanto. La troisième acception de l’entrée de la préposition « in » (p. 365) cite pendant dans un sens de situation temporelle sans mouvement. Et la première acception de l’entrée de l’adverbe « quandō » cite quand dans un sens de moment arrêté. Le résultat est qu’associer le sens desdits étymons correspond au sens de la conjonction enquanto, dans la variété portugaise du Brésil. Appuyé par les travaux de Teyssier (1980) sur les représentations graphiques des phonèmes du système vocalique du latin et du portugais médiéval, affirmer que la voyelle initiale i était brève dans l’étymon in, est le résultat d’une réorganisation du tableau vocalique du latin au portugais médiéval et posté par Marcotulio et al. qui l’introduisent en signalant que « le graphème <e> (este, derecto, pees) représente la voyelle moyenne fermée /e/, dérivée aussi bien de ǐ (ǏSTE) que de Ē (DERĒCTUM), ainsi comme la voyelle moyenne ouverte /ɛ/, dérivée de Ĕ (PĔDĒS) ». [traduction libre] (2018, p. 148) Le motif de la restructuration vocalique de la voyelle ǐ dans l’étymon in pour la voyelle e, serait dû au timbre du son produit par les peuples étrangers au contact de celui des peuples originaires, succinctement, le résultat d’une assimilation partielle caractérisée par la nasalisation totale de i et influencée par la nasalité de la consonne postposée n, et quand « en portugais, la présence d’une consonne nasale peut nasaliser la voyelle antécédente ». [traduction libre] (2018, p. 149)
C’est en ce sens que pour Mattos e Silva elles sont des « voyelles nasalisables ou nasalisées [...], dans l’histoire du portugais, les voyelles nasales auraient comme origine les voyelles suivies de consonnes nasales du latin ». [traduction libre] (2006, p. 68) Et l’auteur finalise en signalant que la consonne nasale n devient m. Il mentionne trois exemples dont le deuxième correspond à notre candidat en analyse : « Consonnes nasales em position implosive en fin de mot : AMANT > amam; IN > em; CUM > com ». [traduction libre] Sa citation justifie que la consonne n , dans l’étymon latin in, est devenue m en portugais médiéval. Cependant, Marcotulio et al. défendent que l’orthographie latine peut être conservée : « Dans la documentation médiévale encore existente, la représentation de cette nasalité peut se réaliser par la présence des consonnes n et m après la voyelle, conservant l’orthographie de l’étymologie latine ». [traduction libre] (2018, p. 149) Donc, nous nous référons à ces derniers auteurs, ainsi, notre base actuelle est le mot en. Après assimilation partielle, il ressort une syllabe ou un mot monosyllabique à la nasalité prononcée, due à celle de la consonne nasal et sonore n, et accentuée par l’assimilation de la voyelle antéposée e. Après le jointement[8] du mot en à l’étymon quandō, dans ce dernier, la consonne d s’est naturellement dénasalisée face à la nasalité prononcée de la syllabe initiale en. Par conséquent, la consonne orale sonore d devient la consonne orale sourde t pour harmoniser l’articulation de l’ensemble enquanto. La voyelle ō en latin classique est moyenne et longue, et va tendre à se fermer dans sa progression vers le portugais médiévale ou du XIIIe siècle, donc à devenir haute. Et cette voyelle évoluera dans la même direction à propos de la variété portugaise du Brésil, c’est-à-dire qu’elle deviendra plus haute ou fermée.


En conclusion, lorsque nous mettons en parallèle et observons les tableaux vocaliques du latin classique et du portugais du XIIIe siècle, dans le premier le phonème vocalique /ī/ correspondant à la transcription graphémique i est antérieur, long et haut, alors que dans le second celui-ci n’est qu’antérieur et haut. Et quant au portugais contemporain au niveau de la variété portugaise du Brésil, Marcotulio et al. signalent que le vocalisme tonique du tableau correspondant au portugais du XIIIe siècle « se maintient jusqu’aux jours d’aujourd’hui, présente moins d’unités distinctives en comparaison au tableau latin ». [traduction libre] (2018, p. 145) Il est en ce sens possible de conclure en signalant que la notion de longueur n’est plus d’actualité en portugais brésilien, ou mieux, celle-ci dépend de l’entourage consonantique étant plus gouvernant. Enfin et dans le cas du pronom isso, la longueur de la voyelle initiale i n’est plus réalisée indépendamment du milieu consonantique, mais est anticipée par la friction de la géminée ss lui étant postposée. Nous supposons donc, et lorsque que cette voyelle initiale est isolée, que son lieu d’articulation ne lui confère pas nécessairement une durée allongée. Elle gagne en allongement à cause de la friction de la géminée ss, cette dernière n’intervenant qu’indirectement dans le processus de diphtongaison.

2 Origine et évolution de l’instabilité de la voyelle e : de la segmentation à la langue parlée

La preuve écrite et historique de la voyelle e instable fut identifiée dans l’œuvre Littérature du Moyen Age des auteurs Lagarde et Michard (1965, p. 24). Le vers concerné – nem fesis mal ne jo nel te forsis – est tiré de la Chanson de Roland[9] écrite en dialecte anglo-normand[10] et que le Manuscrit d’Oxford a justifié à partir de 1837. Ce chant médiéval écrit après la transition du latin vulgaire au gallo-romain, regorgent d’aspects phonétiques oraux lorsque nous considérons le signalement de Marcotulio et al. quant à la documentation poétique qui offre des données précieuses à propos de « l’étude du lexique, de la morphologie et de la phonétique et phonologie, ces dernières étant facilités par la structure formelle des poèmes, dont les rimes peuvent révéler des informations importantes sur les rencontres vocaliques, timbre vocalique, voyelles et diphtongues nasales et orales ». [traduction libre] (2018, p. 19) En somme et ce qui peut expliquer déjà à cette période la présence de phénomènes oraux, entre autres, la voyelle e instable, c’est qu’avant de devenir des romans, les épopées étaient chantées ou récitées, donc écrites sur la base du langage oral populaire.


La loi de composition morphologique par segmentation[11] – manifestation évolutive réalisée à partir du vers nem fesis mal ne jo nel te forsis, plus précisément du mot initial nem –

est adoptée pour montrer la conservation à travers les transitions intralinguales,[12] de l’instabilité de la voyelle e, c’est-à-dire de son omission à l’articulation. Et Zink appuie le choix de la perspective morphologique qui rend compte de la segmentation du mot nem en la particule adverbiale négative ne et le pronom pronominal me. En somme et pour l’auteur, l’intensité sonore ou le son n’est pas altéré, seule la structure morphologique l’est après segmentation, car « ses effets intéressent davantage la structure des mots que les sons en eux-mêmes qui ne s’en trouvent pas modifiés. Nous nous éloignons alors du domaine de la phonétique pour entrer dans celui de la morphologie » (2016, p. 172). Ainsi, le résultat suivant ressort à partir d’un aspect morphologique : L’absence d’altération d’intensité sonore sous l’effet morphologique de la segmentation, laquelle a détaché le mot ne de sa lettre finale m dans le mot nem et en joignant la voyelle finale e à sa lettre m, ne change en rien à ce que la voyelle e soit toujours instable ou omise à l’articulation après segmentation dudit mot.

En outre, cette voyelle est aujourd’hui orthographiée, le montre la traduction intralinguale vers le français contemporain que poste Lagarde et Michard : « Tu ne me fis jamais de mal, et jamais je ne t’en fis » (1965, p. 24). Et parce que ces auteurs ajoutent, depuis que « la Chanson de Roland, la plus ancienne et la plus belle de nos chansons de geste, paraît remonter au début du XIIe siècle » (p. 3), nous choisissons le mot nem quant à l’origine de la segmentation. Mais à la suite de cette composition morphologique, nous observons que la voyelle finale e est dans l’orthographe du français contemporain, alors qu’avant et en dialecte anglo-normand, les formes morphologiques de type pronom, entre autres, me, te, le, étaient jointées au mot antéposé et perdaient leur voyelle finale au niveau de leur orthographe. Zink aide à justifier quand « en anglo-normand, la position finale, particulièrement affaiblissante, tend à effacer -ẹ précocement, qu’il y ait ou non appui consonantique » (2016, p. 191).

            Deux résultats apparaissent à l’écrit du français contemporain à propos de l’origine anglo-normande 1) totalement disparue. Cette disparition en français contemporain parce que, devant un mot dont la lettre initiale est une consonne, incluant le h anticoagulant, la voyelle finale e instable est obligatoirement orthographiée au grammème[13] antéposé à ce mot. Et elle ne l’est pas à l’écrit du dialecte anglo-normand. Et 2) partiellement disparue. Devant un mot dont la lettre initiale est une voyelle, les voyelles e instable et stable ne s’orthographient pas en terminaison de grammème, le dialecte anglo-normand l’illustrait déjà. Rappelons que la langue française reflète une multitude d’exceptions et de règles indéfinies qui résoudent l’élision à ne pas être systématique. En somme et selon les grammairiens Riegel, Pellat et Rioul, la voyelle finale e peut ou ne pas s’articuler dans le langage du quotidien : « Dans l’usage courant de la langue, la réalisation de la lettre e par le phonème [ə] , dit e instable, est plus ou moins aléatoire, laissée au choix du sujet parlant » (2016, p. 176). En revanche et dans la même page, Riegel et al. complètent leur énoncé, quand « à la fin d’un mot, e précédé d’une consonne et suivi d’une consonne (graphique), qu’il s’agisse d’une consonne de liaison ou de la consonne initiale du mot suivant, se prononce toujours » (p. 176). Nous comprenons en ce sens que l’instabilité de la voyelle finale e est remise en question, laquelle compose l’adjectif démonstratif ce dans la séquence pendant ce temps-là. Ainsi et face à des principes d’ordre morphologique, la stabilité de notre voyelle e est totale.

Or, Pagel et al. (2012) n’en conviennent pas à un niveau didactique, c’est-à-dire par égard pour l’apprentissage du rythme du langage du quotidien et développé par leur modèle méthodologique. En somme, ils rejoignent la notion « d’articulation plus ou moins aléatoire » que mentionnent initialement Riegel et al. (2016) à propos de la voyelle e instable. En effet, Pagel et al. préfèrent parler d’accent rythmique plutôt que d’accent phonétique quand ils argumentent que, et malgré la réputation de la langue française quant à l’importance de la dernière syllabe pour la communication (la dernière syllabe est généralement accentuée et due à la voyelle a devenue e dans la langue latine et conservée en français moderne), la dernière syllabe d’un mot « n’est en effet pas plus forte à l’oreille que les précédentes, le plus souvent même c’est celle qui s’accompagne de l’intensité acoustique la plus faible alors que la première peut en effet s’accompagner d’une énergie acoustique bien plus grande » (2012, p. 90). Il est certain que ce contenu est une généralité pour se lier à toutes les syllabes finales. Mais la voyelle e en fin de mot est fréquemment amuïe et ce que soutient la loi du moindre effort comme étant un stratège afin d’atteindre une vitesse d’élocution adaptée à notre quotidien pressé.

Comparons l’intensité sonore de la voyelle e à partir du mot nem du dialecte anglo-normand et après sa segmentation qui a établi le mot me, dans la séquence ne me du français contemporain. En reprenant l’évolution graphique et sonore à partir de l’origine latine de la voyelle tonique libre e, dans le mot nem du dialecte anglo-normand, nous constatons son orthographie par la voyelle a du latin vulgaire et quand nous observons le tableau des voyelles toniques libres, illustré par Lagarde et Michard (1965, p. 224). En ajoutant que le degré d’aperture de la voyelle a du latin vulgaire tendait déjà vers le plus grand de toutes les voyelles du trapèze vocalique du français, et laquelle selon Pagel et al. possède encore cette articulation qui « est une voyelle dite de grande aperture ou voyelle ouverte » (2012, p. 60), l’origine sonore de la voyelle e est en ce sens déduite. Ayant ensuite légèrement diminué son degré d’aperture pour n’avoir été que mi-ouverte /ɛ/ en dialecte anglo-normand ou dans le mot nem, les exemples exposés par Englebert (2015, p. 32) dans son manuel Phonétique historique et histoire de la langue, c’est-à-dire quant à a ouvert devenue e mi-ouvert, soutiennent l’affirmation. Et puis, segmentation. Lors de leur articulation, les voyelles e sont mi-fermées.
Les voyelles e ont évolué vers un amuïssement progressif pour être devenues mi-fermées. Zink soutient cette affirmation à un moment de la période classique ou du courant de la renaissance littéraire (artistique). La voyelle e s’est intégrée « dans la série des voyelles labialisées (donc, assourdies), entre « oẹ» et « oḙ ». En fin de mot, pour nous en tenir à cette position, « œ » s’amuït dans le parler populaire au XVIe siècle » (2016, p. 47). Et la ressemblance est frappante avec le français contemporain, car pour Riegel et al. ce e est à considérer atone pour ne pas être en syllabe accentuée et tend en ce sens à s’intégrer à la série que Zink mentionne à propos des voyelles labialisées au XVIe siècle. En somme et lorsque e est prononcée, les auteurs précisent qu’il n’est pas « distinct de [ɶ], c’est-à-dire qu’il correspond à un son intermédiaire entre [ø] et [œ] : plus précisément, en syllabe inaccentuée ouverte, l’opposition entre ces deux derniers phonèmes est neutralisée au profit de ce son moyen ; e est donc phonétiquement intégré à la série » (2016, p. 80). Nous concluons que la voyelle e est amuïe, mais pas totalement pour être intégrée à ladite série. Elle peut être en ce sens stable bien comme instable, ou respectivement, articulée ou inarticulée dans la séquence pendant ce temps-là.

CONCLUSION

Les analyses décrites dans les parties 1 et 2 fondent leur base sur un projet original : Décrire la traduction de l’articulation de syllabes. Une telle activité est atypique, car à la fois peu reprise dans les ouvrages dédiés au domaine des Études Descriptives de la Traduction et quasi absente dans les terminologies quant à la classification des termes techniques qui la caractérisent. L’ouvrage traduit Terminologia da Tradução (2013) par les professeurs et traducteurs Claudia Xatara et Álvaro Faleiros et à partir de la Terminologie de la Traduction: Translation Terminology. Terminología de la Traducción. Terminologie des Übersetzung (1999) des auteurs Lee-Jahnke, Delisle et Cormier, n’accorde pas d’entrée, entre autres, aux termes traduction articulatoire. C’est en ce sens que ce projet attire sous un angle prospectif. Il pourrait dans l’avenir intéresser les sciences de la traduction et les études contrastives sur la phonétique articulatoire et combinatoire, au point de vue, actuellement de sa découverte et futurement des connaissances qu’il dégagerait.
En outre, un second angle futur pourrait mobiliser des données liées, entre autres disciplines, aux sciences sociales et humaines, afin de construire un projet de recherche sur la base de la méthodologie de recherche sociolinguistique marquée par Labov (1963) et illustrée par Tarallo (2011). En effet, les deux parties présentées par un abordage historique des deux jointures externes sur les langues en question, ont définis non pas un mais plusieurs résultats et des principes appuyés par les théories descriptives. Nous voulons dire que des critères internes et des facteurs extralinguistiques influencent l’articulation de la voyelle e française, alors parfois stable et parfois instable, et la réalisation de la diphtongue orale croissante de la variété portugaise du Brésil. C’est en ce sens qu’un problème apparaît. Ainsi, une problématique autour des deux données en variation peut être développée, à savoir et à un niveau phonétique et social, le matériel spécifique qui représente les variantes pourrait être comparé au matériel basique, c’est-à-dire aux deux formes dites « correctes, normatives » en variation.    
              
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[1]    Le présent article adopte le terme séquence face à une étude contrastant deux phénomènes oraux du langage du quotidien, lesquels sont argumentés et exemplifiés à partir du langage écrit. Ainsi, l’origine de ladite adoption est la théorie de la communication verbale établie par Jakobson (1967, p. 87 et seq.). En effet, quand le linguiste russe cherche à distinguer le flux du langage parlé du langage écrit, il emploi le terme séquence pour définir un enchaînement de phonèmes correspondant à un ensemble de traits distinctifs. En somme, l’intensité sonore et la durée d’articulation de la séquence décrivent le langage parlé sur ces aspects et lesquels peuvent s’expliquer par l’écrit, puisque ceux-ci correspondent à des lettres ou des unités graphiques.        
[2]   Dans une syllabe, la voyelle atone est celle qui subit l’accent d’intensité de la voyelle tonique. Son son est périodique et complexe dans la mesure où la syllabe n’est pas considérée isolée pour la mesure de l’intensité sonore, mais dans le milieu syllabique ou des mots dans la chaîne parlée. Cette mesure d’intensité relève du domaine de la phonétique acoustique, bien que celui de la phonétique articulatoire la permet aussi. Ainsi ou selon les règles de position des accents phonétiques ou d’accentuation, des intensités fortes alternent avec des intensités plus faibles à un niveau du milieu syllabique. Et dans un milieu syllabique donné, les voyelles atones ou les syllabes inaccentuées sont plus faibles d’intensité sonore par rapport aux intensités des syllabes accentuées par une voyelle dite tonique.  
[3]   Une voyelle est dite orale lorsque lors de son articulation, le voile du palais est relevé, ainsi l’air s’écoule uniquement par le canal buccal.
[4]    Une voyelle post-tonique en marge finale de mot est appelée finale. La définition du terme post-tonique remet à une voyelle en position postposée par rapport à la syllabe qui prend la voyelle tonique. Dans le mot, selon la place de la syllabe composée de la voyelle post-tonique, cette dernière peut être dénominée de post-tonique interne (qui n’est pas dans la dernière syllabe du mot) ou de post-tonique finale.   
[5]    Nous entendons ici par social, les données sociales correspondant, entre autres critères extralinguistiques, au niveau scolaire, à l’âge, à la situation géographique, à l’origine ethnique. Et c’est la branche de la sociolinguistique, laquelle a des ramifications telles que la dialectologie, la sociologie, l’ethnolinguistique, qui les étudie dans le rapport des phénomènes linguistiques et sociaux.  
[6]   Selon que le rétrécissement maximal réalisé par la langue sera situé plus ou moins dans la zone palatale ou   dans la zone vélaire de la cavité buccale, et selon Pagel et al. (2012, p. 60), on qualifiera respectivement les articulations de voyelles antérieures et de voyelles postérieures.
[7]    Nous entendons ici par vulgaire l’absence de distinction du genre, c’est-à-dire féminin ou masculin. 
[8]    La composition morphologique par juxtaposition consiste à rapprocher deux mots pour n’en composer qu’un et sans perte ou ajout d’éléments formateurs, à l’inverse de la composition par agglutination. Cependant nous préférons parler de jointement lorsque les termes juxtaposition et agglutination sont définis par une terminologie plus contemporaine que médiévale.  
[9]   Ce sont des courts poèmes lyrico-épiques qui ont reçu le nom de Cantilènes. La théorie des Cantilènes s’est formulée sur la base des idées générales à propos de la naissance des épopées. À l’origine des grandes épopées grecques, perses et hindoues, il y avait beaucoup de courts poèmes, en somme, des chants primitifs créés spontanément.
[10]   L’anglo-normand naît du contact entre le franco-normand et l’anglo-saxon. L’anglo-normand s’est appliqué à    la langue parlée au XIIe siècle en Normandie.
[11]   La déglutination bien comme l’agglutination sont des processus de formation de mot et qui agissent à un niveau de la composition morphologique. La déglutination consiste à segmenter un mot en deux mots et avec la perte ou l’ajout d’un élément formateur à la déglutination. Au passage et à titre informatif, mentionnons que la déglutination est l’antonyme de l’agglutination pour joindre deux mots en un mot, cependant toujours avec l’ajout ou la perte d’un élément formateur, mais cette fois-ci à l’agglutination. Dans cet article et selon le motif déjà informé à propos de la juxtaposition, nous préférons encore le terme segmentation à celui de déglutination.
[12]   Dubois et al. mentionnent Jakobson dans leur citation au niveau de l’entrée intralingual dans le Dicionário de lingüística : « R. Jakobson appelle rewording, ou tradução intralingual, ou reformulação, la séquence d’opérations par lesquelles un certain contenu tente de s’exprimer, déjà exprimé dans une langue donnée au moyen de certains signes, par d’autres signes qui appartiennent à la même langue ». [traduction libre] (1978/2006, p. 352)
[13]  Un grammème est un morphème grammatical de type, entre autres catégories, préposition, conjonction, et fondamental pour la syntaxe de la phrase, cependant qui ne produit aucune signification malgré qu’il puisse être une forme prise ou affixée au noyau significatif d’un lexème.

PROJETO 2: Redação francesa de um artigo sobre tradução
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