Les anciennes Cartoucheries
- Un espace culturel et d’exposition pour les Cartoucheries de Rennes -
* PARTENARIAT *
Située dans le quartier de la Courrouze, les anciennes Cartoucheries de Rennes ont repris vie grâce à l’asso des cartoucheries et la mobilisation des riverains, qui souhaitent faire de cet endroit atypique, un lieu de vie convivial et emblématique. Pour ce faire, durant ma troisième année d’Architecture d’intérieur à LISAA Rennes j'ai proposé un nouvel aménagement du lieu en tenant compte des valeurs du quartier.
Abandonné depuis plusieurs années, les Cartoucheries abritaient autrefois un arsenal militaire important. Aujourd’hui, si la nature y a repris ses droits, le lieu insolite a été réhabilité par l’Asso des Cartoucheries avec le soutien des habitants et de la ville. Dans le cadre de cette réhabilitation, l’association nous a proposé d’apporter notre pierre à l’édifice en créant un équipement culturel en adéquation avec le lieu.
Pour ce faire, nous avons, dans un premier temps, dû nous questionner sur ces espaces atypiques que sont les lieux culturels et d’exposition, à travers des recherches personnelles et l’élaboration d’un concept dans le cadre d’une démarche globale. Dans un second temps, nous avons créé un équipement culturel incluant la réhabilitation de maisonnettes anciennes Cartoucheries, un accueil, des espaces d’exposition, une salle de vie commune, des ateliers, un toit terrasse, un espace bar, de locaux des stockage et d’autres encore, le tout en préservant continuellement le patrimoine culturel et naturel du lieu.
Pour nous, les enjeux de ce projet étaient de remettre en question le lieu, ses codes et son fonctionnement d’origine, mais aussi de tisser du lien avec l’environnement en re-construction, unique mais encore méconnu, rénover les espaces tout en préservant la nature.
* Nous avons présenté nos projets le 29 mai, devant la responsable de l’Asso des Cartoucheries : Dominique Krikorian, ainsi que Marion Mounier-Artic et Mehdi Teffahi, de Territoires et Développement. *
Abandonné depuis plusieurs années, les Cartoucheries abritaient autrefois un arsenal militaire important. Aujourd’hui, si la nature y a repris ses droits, le lieu insolite a été réhabilité par l’Asso des Cartoucheries avec le soutien des habitants et de la ville. Dans le cadre de cette réhabilitation, l’association nous a proposé d’apporter notre pierre à l’édifice en créant un équipement culturel en adéquation avec le lieu.
Pour ce faire, nous avons, dans un premier temps, dû nous questionner sur ces espaces atypiques que sont les lieux culturels et d’exposition, à travers des recherches personnelles et l’élaboration d’un concept dans le cadre d’une démarche globale. Dans un second temps, nous avons créé un équipement culturel incluant la réhabilitation de maisonnettes anciennes Cartoucheries, un accueil, des espaces d’exposition, une salle de vie commune, des ateliers, un toit terrasse, un espace bar, de locaux des stockage et d’autres encore, le tout en préservant continuellement le patrimoine culturel et naturel du lieu.
Pour nous, les enjeux de ce projet étaient de remettre en question le lieu, ses codes et son fonctionnement d’origine, mais aussi de tisser du lien avec l’environnement en re-construction, unique mais encore méconnu, rénover les espaces tout en préservant la nature.
* Nous avons présenté nos projets le 29 mai, devant la responsable de l’Asso des Cartoucheries : Dominique Krikorian, ainsi que Marion Mounier-Artic et Mehdi Teffahi, de Territoires et Développement. *
CONCEPT
Le concept s’est déroulé en partant des termes Symbiose et Confusion. En effet, le site fait cohabiter de la végétation ainsi qu’un environnement industriel, ce qui peut prêter à confusion. De plus, la disposition des éléments de cet espace est assez confus. Cependant, cela peut devenir symbiotique en y implantant une architecture apportant un équilibre à cet environnement. Cette architecture est directement inspirée de la géométrie utilisée par Tadao Ando, et de son utilisation du béton brut.
La forme est en référence à un cloître, entourant un jardin principal, donnant accès à des jardins secondaires. La végétation se trouve au centre de l’architecture, et rappelle cette idée de symbiose. Le concept est ainsi d’implanter une architecture apportant un bénéfice à la nature et réciproquement. Ainsi l’environnement deviendrait symbiotique. Afin de conserver l’esprit confus initial, et ainsi ne pas déséquilibrer cette symbiose, l’idée est d’apporter de la confusion par la présence de l’architecture.
Cette confusion se représente par des passages différents donnant accès aux mêmes espaces, mais aussi par des jeux d’ombres et de lumière, ce qui ferait appel à l’intuition des passants et contribuerai à l’équilibre du site. La journée, les ombres sont créés par la présence des murs-rideaux, et le soir, la lumière est créé par des spots lumineux, en référence à l’installation de Sou Fujimoto, «Forest of light». La confusion est ainsi présente par l’inversion. La journée, elle est créée par l’ombre, et la nuit par la lumière.
/ Architecture /2019
