DJABARA
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La virtualité du rythme
conception masque de réalité virtuelle, univers 3D, expérience VR et livre numérique
Inspiré d’un instrument à percussion d’Afrique de l’Ouest, le shékéré, ce masque nous immerge dans un univers sensoriel où le son et la matière s’accordent sur le rythme du corps. J’ai voulu travailler sur la musicalité du corps en mouvement. À chaque geste, même minime, près de deux milles perles de bois, de métal, de béton s’entrechoquent dans un son qui effleure nos oreilles, les perles nous glissent sur la peau.
Entre immersion et destablilisation, le masque appelle le mouvement.
Parallelement à ce projet, j’ai conçus à partir du «Livre infini», un dispositif d’Albertine Meunier, un objet-livre présentant l’univers du masques. Le livre interactif ne dévoile son contenu qu’une fois la page tournée.
Le livre de Djabara renferme un personnage sonore dansant au rythme de son propre corps. Comme un battement de coeur, le son l’accompagne à chaque geste, chaque mouvement. Son histoire est gravée dans quatre plaques de bois. où la lumière joue avec les formes et les contreformes. Djabara apparaît et disparaît entre les pages, insaisissable.
Entre le tangible du matériau et la virtualité de la lumière, la projection met en tension la relation complexe entre le corps et le son.
À travers le masque DJABARA, je propose une réinterpretation du spectacle
de la programmation MARTO!, Robot, l’amour éternel, de la danseuse
Kaori Ito dans un univers virtuel organique et oppressant.
En représentant le corps comme une enveloppe vide, il nous devient étranger,
de la programmation MARTO!, Robot, l’amour éternel, de la danseuse
Kaori Ito dans un univers virtuel organique et oppressant.
En représentant le corps comme une enveloppe vide, il nous devient étranger,
agressif et incontrolable.