Idée n°1 :
Volonté de ne pas faire apparaître d'enfant de manière explicite, d'abord pour éviter
la notion de misérabilisme, mais avant tout pour éviter le visuel trop attendu. J'ai utilisé
un symbole fort de l'enfance ancré dans l'imaginaire collectif du grand public : la marelle.
Le ton indigné de la campagne m'a amené à associer ce jeu de cour d'école - qui concerne toutes les générations actuelles - avec des pièces de monnaie. L'utilisation
de l'argent dans la publicité est délicate, mais j'ai trouvé l'idée pertinente face à l'urgence
de la situation. Le Secours Populaire et les enfants concernés ont besoin de donateurs,
ne reste plus qu'à "Sauter de le pas".
Idée n°2 :
Le deuxième visuel évoque plus l'idée de perpétuité. Les enfants n'ont pas choisi de naître dans un climat de pauvreté. L'objectif est de toucher une large cible avec une prise
de parole universelle. C'est un "calendrier de prisonnier" dessiné sur un tableau noir qui
illustre cette idée. L'argent vient rompre cette perpétuité.
C'est à nous de "nettoyer le tableau" très sombre que l'on connaît.