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À la recherche du chat de Cheshire

This project has a subtitle: "apparition et mélange" (a reference to Duchamp, apparition taking place of the hidden pun). 
Images produced without manipulation (DSLR Camera, Canon). They were taken at Rheims, and are related to a project I undertook while in Paris (January & February 2018), visiting, registering and studying works in museums and churches (for more information, see here).
The casual views of shop windows or other complex street surfaces are common to other of my projects. An important point is that parts of these views are often unfolded and disentangle in a play of glass reflexes. Duchamp chose glass so that the background of paintings such as The Bride could change. But there are also effects to be seen in a phantasmatic foreground (and photography cristalizes them). 
Apart from such inframince effects, there is intrinsic interest in the mere assemblage of objects (whose casual and complex configuration is accentuated according to the angle the image is captured). This leads to a "haphazard" kind of poetry that comes spontaneously out of ordinary things (mainly human artefacts), having an aleatory flavour and at the same time expressing some kind of more essential, or vital, elemental aspect of "life" itself
Dadaists and surrealists were on the track of such experiences (that can emerge in quite different kinds of media), as when Arp says "often I shut my eyes and chose works and sentences in newspapers by underlining them with a pencil. I called these poems 'Arpaden'... We thought to penetrate through things to the essence of life, and so a sentence from a newspaper gripped us as much as one from a prince of poets" (Wegweiser, 1953, translated into English and quoted by Matthew Gale in his Dada & Surrealism).  
Now considering the apparition, the mélange's counterpart or its hidden pun, the following quotations are enlightening: 
"L'ange au sourire de Reims est à la sculpture gothique ce que la Joconde est à la peinture..." (Philippe Markiewicz, Les anges de Reims, Arts sacrés, Hors-série n. 1, pp. 54-59).
"Devant le 'classicisme' de la façade de Paris (dessin affirmé des lignes horizontales et verticales, façade plane, statues contenues à leur place), celle de Reims apparaît comme 'baroque': jeu puissant d'ombre et de lumière, effets de transparence dans les tours, envahissement des statues (aucun autre edifice européen ne compte autant de sculptures)."
"... les images dans une église ne sont pas nécessairement placées dans l'espace pour être vues. Leur présence seule est essentielle, chargeant de sens l'espace architectural. La fonction de l'image des cathédrales médiévale est plus de rendre présent que de rendre visible ce qui est invisible..."
"L'oeil de l'homme moderne trouve donc aujourd'hui son plaisir dans une perception d'ensemble des volumes architecturaux, mais cette expérience n'est possible que depuis la disparition de tous les cloisonnements originels qui divisaient l'église en une juxtaposition d'espaces clos." 
"La cathédrale dispose donc d'une véritable quatrième façade, son chevet, qui reçoit un traitement sculpté d'une exceptionnelle richesse afin de mettre en valeur le signal de la présence de l'évêque..." (Philippe Markiewicz, Pourquoi une cathédrale? Arts sacrés, Hors-série n. 1, pp. 12-28).
"En 1484, le sacre de Charles VIII se déroule au milieu des ruines... Il n'a pas oublié l'importance de cette église dans son héritage, se rappelant notamment du 17 juillet 1429, lorsque Jeanne d'Arc concrétisa sa mission en permettant le sacre de Charles VII..." (Yann Harlaut, Les grandes heures de Notre-Dame de Reims, Arts sacrés, Hors-série n. 1, pp. 29-35).
À la recherche du chat de Cheshire
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