Galeries Rêve et Évasion
Josias Gob, photographe



« C'est un portrait de la ville confrontant les édifices en transparence, c'est un carambolage des points de fuite pour être plus dans le présent. Josias Gob travaille la superposition comme un archiviste de la ville, en faisant se côtoyer le temps et l'espace.  C'est la rencontre des improbables. C'est une vision puissante qui nous offre une perspective inusitée.

En un cliché, avec une vitesse lente de prise de vue, le photographe prend le temps d’exposer la première scène à la lumière puis cache manuellement l’objectif pour faire une deuxième étape. Il s’agit d’une photo unique, sans utilisation de logiciel de retouche. Le procédé ancien permet d’obtenir un cliché d’une modernité surprenante. Du grand art. »

Huffington Post. Cécile Lazartigues-Chartier - 7 août, 2014
DERBY
Par Bertrand Lepage - « Mon ressenti sur Derby, Porto-Rico »


Si je m'attardais à la technique, je passerais à côté de la signification de cette photographie qui entre nous, ressemble plus à une peinture. D'ailleurs, le photographe explique qu'il l'a faite en pensant à Théodore Géricault (Derby d'Epsom). Pour moi, cette oeuvre dépourvue d'âmes est glaciale, bicolore avec deux textures différentes, le ciel puis le gazon. Ça pourrait être n'importe où sur la planète, l'Irlande, l'Espagne ou même ici à Montréal, pourtant c'est fait dans un pays des Caraïbes. 

Alors pourquoi noircir un paysage normalement ensoleillé et radieux, est-ce la façon de voir de l'artiste, je ne sais pas, mais Derby est tout sauf une photographie. Elle me rappelle la cueillette aux champignons, mais aussi les jours de pluie quand j'étais enfant. C'est un dimanche sous la couette, un regard par la fenêtre, le chat miaule, la laine se fait réconfortante. 

En fait, c'est assez paisible comme paysage en y réfléchissant. Ha oui, l'horizon est au 1/2 pourtant on nous parle souvent de la règle des tiers. Il faut croire que la maîtrise de la technique des photographes nous échappe. En tout cas, j'aimerais en dire plus long sur Derby, mais les mots me manquent alors je regarde. Je vous encourage à liker https://www.facebook.com/JosiasGobPhotographe et de lire mes prochaines analyses. 

Merci, Bertrand Lepage.
« L’artiste trouve la prise de vue qui ne nécessitera pas d’être retouchée. Plutôt que de juxtaposer plusieurs photos, il n’en prend qu’une seule en recréant une chambre noire entre deux ou plusieurs expositions à la lumière. Il crée ainsi une œuvre unique, temporelle et non reproductible... » 

Laurence Gaubert - 6 juillet, 2014
Masters
Par Cédric Le Bars - « Mon ressenti sur Masters »

Paisible. C'est le premier mot qui me vient à l'esprit en contemplant "Masters". La maison au centre de l'image a subi les aléas du temps, sans doute du vent, de la pluie et même, pourquoi pas de la mer que l'on aperçoit un peu plus loin. 

Mais sur cette photo, tout à l'air paisible. La maison ne se détériorera plus. la route est belle, lisse. Même les nuages me donnent l'impression qu'ils ne bougeront pas. Les couleurs surgissent. Le bleu clair du ciel, celui plus foncé de la mer. Le jaune du sable et toutes les couleurs des coquillages.

C'est alors que je me questionne. Qui a pu habiter là, dans cette maison paisible ? 
Sans doute un marin. Cela parait être une belle vie. Utiliser son petit bateau pour aller pêcher de quoi nourrir sa famille et revenir. Et ne se soucier de rien d'autre que du bonheur des siens.

Mais finalement la vie sur l'île de Bonaire n'a pas été si paisible qu'il n'y parait ! Ces petites maisons abritaient en fait des esclaves africains qui étaient exploités pour travailler dans les salines et pour récolter le maïs. 

Et malgré le décor idyllique, on imagine facilement que leurs vies devaient être difficiles. 
Alors d'un coup, je ne vois plus les couleurs et le noir et blanc me semble on ne peut plus approprié...

Merci, Cédric.
Nola Bourbon Street
Par Agnès Dautel - « Mon ressenti sur Nola Bourbon Street »


La Nouvelle Orléans dans toute sa splendeur. Jamais rien de figé ni de plat là-bas. La musicalité et les couleurs de la scène transpercent même à travers le choix du Noir et Blanc. Une ville musicale et vivante, de jour comme de nuit. Des musiciens à tous les coins de rue. Un mélange d’ambiances créole, cajun, française et américaine. Unique. Introuvable ailleurs.

Dans cette prise de vue, il y a du mouvement. Qui donne envie d’accompagner ces musiciens en action. De danser sur les accords qu’ils jouent. D’ailleurs, où vont ils ? Que jouent ils ? Quelques accords de blues donnent le rythme aux passants qui se laissent embarquer par leur folie douce. Ils vont finir par les suivre dans un club enfumé par les cigares et à l’ambiance lourde d’alcool pour vivre pleinement la démesure et le rythme des nuits moites de Bourbon Street. 

Mes sensations sur cette photo ? L’envie d’y être. Une envie d’ivresse et de musique aussi. Une envie de me mêler à la foule et de vivre pleinement ce chahut sans aucune modération. L’envie de s’abandonner aux rythmes des percussions et des cuivres que ces ensorceleurs voudront bien nous offrir.

Y a t il des villes où le blues et le jazz ont plus leur place qu’ici ?
RDV sur la page Facebook JosiasGobPhotographe

Merci, Agnès.
« Le photographe a utilisé une double exposition pour réussir à réunir l’espace et le temps dans ses clichés et, ainsi, embellir un coin de rue du quartier de Griffintown, qui est, selon lui, «un quartier de Montréal en pleine émergence». D’ailleurs, le photographe s’est confié à NIGHTLIFE: Je veux embellir des paysages urbains, dans chaque ville du monde... »

NightLife. Marine Gaultier - 4 juillet, 2014
Galeries Rêve et Évasion
Josias Gob, photographe


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