Isolés ou en groupe, petits ou grands, en métal ou en béton, les bâtiments industriels nous racontent toujours quelque chose. En activité, ils nous montrent ce qu’ils produisent, ce qu’ils savent faire, combien de personnes y travaillent, pendant des années. Et lorsque l’activité industrielle s’arrête, les édifices se figent. Une pause temporelle, dans l’attente et dans la décomposition, pour se reposer de leur activité incessante passée. L’esthétisme est là, dans ce mélange d’histoire et de silence que nous renvoient ces architectures industrielles.