Mon Rennes : ma vie, ma ville, ma mobilité est une application web qui répond à la question : Comment améliorer l’accueil des voyageurs / usagers étrangers dans la ville ? posée pendant le marathon créatif MétroMix 2017.
Après plusieurs réflexions et de comprendre les difficultés qui ont les étrangers pour avoir une connexion internet et se repérer dans la ville, nous avons proposé la création d’un outil qui leurs permettra générer des cartes personnalisées dites « sensibles » uniquement avec les informations choisies par l’utilisateur de façon simple, rapide et ergonomique. Cette carte sera téléchargeable dans leurs dispositifs mobiles en format PDF via bluetooth. Cette application sera dans des bornes stratégiquement installées aux endroits de grande fréquentation de la ville.
Pendant trois jours, nous avons travaillé la conception, le design d’interface et le développement de l’application.
RESPONSABLES DU PROJET :
Facilitateur : Raphaël Mady (Association BUG)
Design de la marque : Marie Tison
Design Ux / Ui : Tania Gaitán
Développeurs : Sébastien Beyou, Charles, Clément
Communications : Amaury Lemaitre
Design de la marque : Marie Tison
Design Ux / Ui : Tania Gaitán
Développeurs : Sébastien Beyou, Charles, Clément
Communications : Amaury Lemaitre
Dans un deuxième temps, je me suis intéressée en continuer avec le projet, donc je me suis plongée dans les différentes démarches du design Ux|Ui pour aboutir à une proposition plus solide de l’application. Voici une partie de la démarche :
RECHERCHE ETHNOGRAPHIQUE
Dans notre première recherche, on a identifié quatre groupes d’étrangers dans la ville : les touristes/ les voyageurs, les étudiants non rennais, les immigrants et les travailleurs mobiles sans discriminer son origine car ils peuvent être français ou étrangers. Avec cette classification et après plusieurs réflexions par rapport aux possibles problèmes de mobilité des étrangers dans la ville, on a décidé de parler plutôt de Nouveaux arrivants et se concentrer dans les problèmes de mobilité qui ont les premiers jours de leur arrivée à Rennes. Considérés comme population de passage, seulement deux des quatre catégories (les touristes et les étudiants) ont été recensées par les organismes de la métropole. C’est pour cela que on n’a que quelques pistes des autres deux groupes (les immigrants et les travailleurs mobiles). Pour me renseigner sur les statistiques des nouveaux arrivants à Rennes, je me suis appuyée des sources fournisses par :
• Rennes Métropole – L’office de Tourisme – Comité régional tourisme Bretagne
• CMI (Centre de mobilité international) – La Crous
• Insee (Institut national de la statistique et des études économiques)
• AUDIAR (Agence d’urbanisme et de développement intercommunal de l’agglomération rennaise)
Des enquêtes à la gare et en ligne, m’ont permis d’identifier différents facteurs par rapport la mobilité dans la ville :
Les 90% des personnes trouvent facile de se repérer et se mobiliser dans la ville. Par contre, les 40% ont manifesté avoir eu des soucis au moment de leur arrivée à la ville (accès à l’internet, compréhension du réseau du transport en commun, difficultés de se repérer dans la ville). Tous les enquêtés ont utilisé au moins une fois le métro et les 95% le bus. Les 75% pense qu’il faut améliorer l’accueil des étrangers dans leurs pratiques de mobilité, par exemple en mettant en disposition des cartes de la ville en différentes langues, des abonnements particulières pour eux, des applications plus personnalisables, en mettant en disposition des cartes, des brochures, etc., dans les endroits plus visités pour eux entre autres.
LES IMMIGRANTS
Concernant les immigrants, on ne sait pas combien précisement d’immigrants arrivent pour la première fois dans la ville. Je pense que c’est parce que beaucoup sont en situation irrégulière dans le pays donc ils préfèrent être discrets. Cependant, j’estime que leurs contraintes par rapport la mobilité et la lisibilité de la ville doivent être plus au moins les mêmes que les étudiants étrangers.
LES TRAVAILLEURS MOBILES
Dans la recherche, j’ai trouvé peu des informations sur les travailleurs de passage dans la ville de Rennes. Selon l’Audiar, il y a tout genre de profils par rapport ces travailleurs-là. Des ingénieurs, des techniciens, des informaticiens, des commerciaux, des travailleurs saisonniers, des ouvriers dont les conditions socio-économiques sont très différentes.
Le flux de ce groupe d’arrivants est invisible dans la comptabilisation des populations présentes sur le territoire rennais. De plus, les travailleurs mobiles le plus modestes ne sont pas inclus dans la construction de la ville en termes d’équipement et d’habitat et moins pour la lisibilité de la ville. On ne sait pas vraiment quels sont leurs besoins de mobilité ni comment font-ils pour se mobiliser dans une ville méconnue.
Avec toutes ces informations j’ai ciblé les utilisateur pour le projet.
PERSONAS
BESOINS UTILISATEURS
Pour la conception de l’interface de Mon Rennes, l’une des premières inquiétudes était d’identifier les besoins de mobilité et de besoins informatifs des cibles. C’est pour cela que j’ai fait un premier inventaire des intérêts des utilisateurs selon ma recherche.
CONCEPTION DE L’APPLICATION
Avant de me lancer sur la proposition d’une interface, j’ai fait du benchmarking pour identifier les outils de création d’itinéraires existants et de facile accès. Parmi ces outils, on a analysé les cinq les plus utilisés pour les voyageurs : My Maps, Google Maps, Open Street Maps, Sygic et TravelMaps. Tous les cinq ont de forces et de faiblesses.
Le plus complet, bien évidemment, c’est Google Maps dont recherche et visualisation des données sur les cartes sont plus précises que pour les autres outils. Depuis 2012, il affiche les itinéraires de la RAPT (Régie autonome des transports parisiens) dans ces cartes et dés la fin 2017, il affiche les itinéraires de la STAR (Le service bus métro de Rennes Métropole) avec des informations en temps réel sur le trajet et les arrêts dans les transports en commun choisis par l’utilisateur. Cependant, il ne permet pas créer des itinéraires plus complexes en mélangeant plusieurs destinations avec le transport en commun et dans une durée de temps spécifique. Pour utiliser l’application il faut avoir un accès internet.
Par ailleurs, les autres outils restent encore un peu limités car la plupart n’affichent que des données par rapport au tourisme, ils n’ont pas les informations du transport en commun et les résultats des recherches et des itinéraires ne sont pas trop précis.
D’autres analyses ont été faites sur les différentes applications par rapport aux besoins des utilisateurs et lesquelles nous ont permis d’identifier des requêtes et de possibles fonctionnalités qui pourraient faciliter l’usage de l’application par l’utilisateur.
• L’application ne peut pas être exclusivement destinée au tourisme.
• L’utilisateur devrait d’avoir libre accès à toute information par rapport la ville comme on la trouve sur Google Maps.
• Il faut faire l’inclusion d’information supplémentaire du genre horaires d’ouverture et de fréquentation, prix de billetteries, accès handicapés, endroits dont l’accueil est en différentes langues, etc.
• L’application devrait permettre la création des cartes personnalisées par l’utilisateur mais aussi elle pourrait recommander des itinéraires ou des cartes les plus utilisées.
• Le contenu de l’application devrait être traduit au moins aux langues les plus utilisées par les nouveaux arrivants : Chinois, portugais, arabe, turc, anglais, allemand, italien, espagnol et japonais.
• Un moteur de recherche faciliterait la recherche de l’utilisateur.
• L’interface de l’application devrait être de facile à la lecture pour l’utilisateur.
DESIGN DE L’INTERFACE
