RENDALF FERLAENDR's profile

The mystery of the sea spirit

Paul Valery.  "La Jeune Parque".  

«…Je pense, sur le bord doré de l’univers,
À ce goût de périr qui prend la Pythonisse
En qui mugit l’espoir que le monde finisse.
Je renouvelle en moi mes énigmes, mes dieux,
Mes pas interrompus de paroles aux cieux,
Mes pauses, sur le pied portant la rêverie
. Qui suit au miroir d’aile un oiseau qui varie,
Cent fois sur le soleil joue avec le néant,
Et brûle, au sombre but de mon marbre béant.
Ô dangereusement de son regard la proie!
Car l’oeil spirituel sur ses plages de soie
Avait déjà vu luire et pâlir trop de jours
Dont je m’étais prédit les couleurs et le cours.
L’ennui, le clair ennui de mirer Ieur nuance,
Me donnait sur ma vie une funeste avance:
L’aube me dévoilait tout le jour ennemi.
J’étais à demi morte; et peut-être, à demi
Immortelle, rêvant que le futur lui-même
Ne fût qu’un diamant fermant le diadème
Où s’échange Ie froid des malheurs qui naîtront
Parmi tant d’autres feux absolus de mon front…»
Goddess Tethys 
In the reflections of the red-hot dream
The island of Circe
The mystery of the sea spirit
Published: