Comment rendre compte d'une expérience de tous les jours, les ombres du verre et sa transparence, à travers un projet éditorial pensé comme un reportage ?


La sobriété des informations textuelles, c'est à dire aucune mis à part un titre et un foliotage, permet une approche objective et impartiale du reportage photographique, l'on rend compte sans commentaire, l'on simule simplement une expérience du quotidien libre d'être analysé personnellement par chacun.

L'utilisation du papier calque, bien plus que de renvoyer au thème de la transparence et des ombres du verre, renvoie encore une fois à la volonté d'objectivité de la documentation photographique. Ses propriétés de transparences sont utilisés pour créer un dégrader progressif dans la mis en page, mettant le texte en mouvement, un titre saccadé, un foliotage continu. Proche de la décomposition du mouvement instauré par le travail photographique de Muybridge, cette mise en forme permet tout d'abord de mettre en perspective le documentaire, de faire varier les points de vue et faire entrer dans le projet le mouvement qui serait celui du lecteur face à l'objet d'étude.  
Photo, Re-Portage
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Photo, Re-Portage

Projet éditorial autour de la transparence.

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