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En ayant comme point de départ la rencontre et la correspondance avec un vieil homme, j’ai cherché à assembler un récit – un peu comme l’itinéraire d’un voyage – à partir de bribes de souvenirs, de questions sans réponses et d’idées fragmentées. J’ai tenté de trouver une réponse aux questions par l’écriture et par les images. J’ai essayé de travailler le rythme du livre comme on travaillerait le rythme d’un film, en créant du mouvement dans les séquences d’images et dans les phrases. J’ai voulu marquer à la fois le temps et l’espace dont les rencontres et les lettres deviennent des points de repère. Dans la conception de l’espace, les lettres seraient le lieu (endroit que l’on habite) et les images seraient l’espace (intervalle chronologique ou topographique séparant deux repères, un vide à remplir). L’espace, le silence, le flottement entre les correspondances est aussi, sinon plus important que les lettres en soi. J’ai vu le texte comme un long poème ou comme une chanson où quatre voix s’unissent, se séparent et se répondent. J’ai voulu égaliser les acteurs, pour en faire un seul et même personnage, une seule voix qui cherche des réponses. Il y a plusieurs niveaux de lecture à la fois verticale (suite des poèmes, conversations) et horizontale (phrases étirées). Au niveau des explorations visuelles, j’ai cherché à traduire des impressions visuelles. Les photogrammes sont associés au sentiment de flottement, à l’errance et à l’indéfini. Le résultat de cette recherche se traduit par des traces, des empreintes laissées par des objets, la poussière, comme les marques du souvenir.

Projet réalisé dans le cadre du cours Typographisme : Illustration 
donné par Judith Poirier à l’UQAM à l’hiver 2014
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