Exposition François Martinache, "Think Global Act Local"
Galerie Estace, 74 rue Charlot, 75003, Paris
Du 5 octobre au 12 novembre 2011
Relevant à la fois de la peinture et du collage, les oeuvres de François Martinache sont exclusivement
numériques.Réalisées à la palette graphique, elles sont ensuite tirées sur papier photo et montées sous
sont ensuite tirées sur papier photo et montées sous diasec ou caisson lumineux. A ce sujet, l'artiste
précise qu'il « a choisi le médium numérique parce que, justement, ce dernier lui ouvre de nouveaux
horizons sur la peinture ».
A première vue, les oeuvres de François Martinache montrent des accumulations d'éléments divers, a
priori inanimés, qui semblent flotter, se déplacer, s'élever et retomber indéfiniment. Une sorte de chaos
en suspension. Après un certain temps d'observation, il apparaît clair que les éléments s'attirent, se
heurtent. Certains se brisent et explosent, d'autres s'accrochent et fusionnent. Quelque chose que nous
n'avions pas vu immédiatement est en train de se passer. Une exploration en détail nous le confirme,qui
recèle une richesse exceptionnelle, presque sans limite. Qu'on s'approche, qu'on observe cet infiniment
petit. Ces multitudes de formes et de couleurs qui s'arrangent en entités cohérentes, dont l'éclat et la
finesse rappellent l'orfèvrerie. Assurément le vivant est en train de surgir. Et c'est bien de ce « miracle »
qu'est le passage de l'inanimé au vivant que traite l'oeuvre de Martinache.
Et si l'artiste introduit dans ses oeuvres des mots tirés du vocabulaire de la finance et du marketing,c'est
peut-être pour rappeler cet immense décalage entre cet univers infini qu'il nous décrit et les obsessions
quotidiennes d'une société humaine qui s'éloigne toujours davantage du mystère qui la porte.
Galerie Estace, 74 rue Charlot, 75003, Paris
Du 5 octobre au 12 novembre 2011
Relevant à la fois de la peinture et du collage, les oeuvres de François Martinache sont exclusivement
numériques.Réalisées à la palette graphique, elles sont ensuite tirées sur papier photo et montées sous
sont ensuite tirées sur papier photo et montées sous diasec ou caisson lumineux. A ce sujet, l'artiste
précise qu'il « a choisi le médium numérique parce que, justement, ce dernier lui ouvre de nouveaux
horizons sur la peinture ».
A première vue, les oeuvres de François Martinache montrent des accumulations d'éléments divers, a
priori inanimés, qui semblent flotter, se déplacer, s'élever et retomber indéfiniment. Une sorte de chaos
en suspension. Après un certain temps d'observation, il apparaît clair que les éléments s'attirent, se
heurtent. Certains se brisent et explosent, d'autres s'accrochent et fusionnent. Quelque chose que nous
n'avions pas vu immédiatement est en train de se passer. Une exploration en détail nous le confirme,qui
recèle une richesse exceptionnelle, presque sans limite. Qu'on s'approche, qu'on observe cet infiniment
petit. Ces multitudes de formes et de couleurs qui s'arrangent en entités cohérentes, dont l'éclat et la
finesse rappellent l'orfèvrerie. Assurément le vivant est en train de surgir. Et c'est bien de ce « miracle »
qu'est le passage de l'inanimé au vivant que traite l'oeuvre de Martinache.
Et si l'artiste introduit dans ses oeuvres des mots tirés du vocabulaire de la finance et du marketing,c'est
peut-être pour rappeler cet immense décalage entre cet univers infini qu'il nous décrit et les obsessions
quotidiennes d'une société humaine qui s'éloigne toujours davantage du mystère qui la porte.