Il s’agit d’une série de cinq photographies dans lesquels se dressent des éléments architecturaux provenant de différents lieux qui ont été visité, pratiqué, ou simples lieux de passages. Le blanc envahit peu à peu le cadre, il évoque la fragilité de ce qui est sur le point de disparaitre, à la manière du processus d’effacement que la mémoire exerce sur certains détails de nos souvenirs qui la compose. L’attention se porte sur ces bribes d’architectures qui tentent, grâce à  l’encre déposée à même l’objectif, de résister à la fois au temps de la prise de vue, mais aussi à celui de la mémoire. Mais l’encre ne fait pas que sauver l’image de sa disparition, elle  altère, ce qui y est représenté. Elle recouvre et enveloppe ces immeubles d’une seule et même couleur. Bien qu’appartenant à des lieux et des moments différents ceux-ci ne se différencient plus, il y a une perte du singulier. De là, ils peuvent évoquer chez chaque spectateur un immeuble qu’il aurait vu à un moment donné, il y a une perte de l’intime.
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One of my art school's project, I put some ink on the lens.

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