Méduses buissonnières
Ce projet est le résultat d’un rapprochement de plusieurs procédés et mouvements qui m’ont inspiré tout au fil de ma licence et précisément ces deux dernières années. Il y a du cyanotype mais également une part de Land Art et d’Arte Povera avec une facture à la frontière entre abstraction et expressionisme.
J’ai décidé de travailler sur le thème des mauvaises herbes après avoir lu un article parlant du fait que pour la majorité des jeunes, l’avenir est effrayant au niveau aussi bien culturel qu’écologique, et c’est ce que j’essaye de joindre dans mon œuvre, en alliant les « mauvaises herbes » avec mes « méduses buissonnières », que l’on jette sans réfléchir, je veux au contraire, poser une réflexion sur nos actions du quotidien, mais également sur le regard que l’on peut porter sur certaines choses voir personnes, en clair apprendre à vivre et à regarder la nature d’une autre façon mais également un sous propos se développe qui serait apprendre à apprécier ce qu’on nous a appris à jeter ou à mettre de côté aussi bien d’un point de vue écologique que social.
Ce travail est donc en quelque sorte, un hommage à une nature qui nous est encore inconnue, à sa beauté cachée mais également un hommage à toutes ses personnes considérées comme marginales, ces gens qui « ne sont rien », mais qui sont magnifiquement unique, finalement, c’est une sorte de lien poétique, une sorte de communication intime et sensible entre l’homme et la nature qui s’opère.
Mes références sont diverses : Giuseppe Pennone, Richard Long, Lois Weinberger, Hans Haacke, Andy Goldsworthy.
