Création d'un lettrage pour une rétrospective consacrée au studio Archigram. 
 
      Ce sont les premiers, après les brutalistes, à réagir à l’ère de la consommation. Effectivement, l’effervescence du Pop Art, qui s’approprie la culture populaire, les mass médias, l’univers électronique et informatique ainsi que la conquête spatiale, se répercute dans les projets d’Archigram. L’habitat devient – comme les concepts appliqués à la ville – jetable, ludique, consommable, éphémère, préfabriqué et évolutif; leurs projets urbains combinent réseaux, câbles, structures gonflables, mobile home, drive-in, informatique, robotique et reflètent la société de consommation hyper-technologique qui se développe. Ils prétendent également revenir aux fondements de l'architecture moderne (deuxième partie du xxe siècle) et remettent la vie au cœur de la cité. Pour eux, ce qui fait une ville c’est avant tout les gens et leurs inter-relations. Ils y associent comme les Situationnistes ou les Métabolistes les principes d’indétermination et de mobilité et reprennent à leur compte les mégastructures mais avec une vision poétique, ironique ou provocatrice. Ils développent ainsi l’idée d’une circulation dans laquelle vient se greffer des cellules.
Celles-ci se « pluguent », se branchent les unes aux autres. La ville est itinérante et elle suit les flux de l’événement et de la circulation de l’information.
Voici quelques uns de leur travaux les plus célèbres.
Archigram
Published:

Archigram

Création d'un lettrage pour une rétrospective consacrée au studio Archigram

Published: