Ce projet entre en résonance avec l'exposition du vide de Yves Klein, de 1958.

 

Dans cette série, je voulais évoquer l'absence, ce que l'on ne voit pas, ce qui s'efface de notre regard.

Ces images symbolisent le processus inachevé de mise en ligne d'une oeuvre. Cette perte de données, allégorie même de la frustration, rend la diffusion de celle-ci impossible.

 

Le rien et lui-même représenté, comme un fantôme visible grâce à la présence d'un contour fin. Ce spectre dispose aussi d'un pictogramme qui schématise et donne une indication simple et claire de ce qu'auraient pu être ces créations.

 

Est-ce que ce qui ne contient rien manque forcément d'intérêt ? Ou est-ce que nous portons de l'intérêt car ces images ne contiennent rien ? Cela déclenche t-il un désir pour le spectateur voulant voir et connaître la réelle nature de cette production ?