Michele Puccia's profile

Le commencement et la fin du monde

sérigraphie en six exemplaires / ENSAM 2013
Partout se sont déroulées des événements et nous devons continuer un récit. C’est notre devoir de décider comment ajouter le nôtre et le mien est un geste. Un geste qui se matérialise dans l’acte de détruire, effacer, enlever. Mais qu’est-ce qui est effacé? La matière pour moi est un prétexte. Voilà les éléments de l’intervention: la matière n’est pas le but mais le moyen. Aussi le lieu est important, je l’ai choisi, bien qu’inconnu. L’événement creuse dans le réel pour se faire mémoire. Cette mémoire peut être montrée seulement en une manière: Le geste de l’effacement révèle l’action incessante du temps. représenter la mémoire à travers la destruction. J’ai initialement essayé d’effacer avec mes mains en écrasant et en défaisant la terre en obtenant cependant seulement un déplacement de matière mais finalement j’ai trouvé abri dans l’eau, exprès portée sur le fort. à travers l’eau je transformais la terre, elle disparaissait avalée par autre terre ou descendue long les plaies de beton. J’ai lentement effacé chaque trace de tout ce que j’avais fait précédemment avec la terre, un geste lent et précis mais discret, conscient, silencieux.

L’architecture est vie. Tout ce qui nous entoure au moment même où nous pensons à l’espace et à son sens devient architecture. Mais il y a des lieux où cela est plus évident: ce sont les endroits marqués par l’histoire, endroits privilégiés dans l’esprit de l’architecte où, à leur présence, il n’a pas de choix. il s’arrêtera dans ces endroits parce que n’existe pas projet architectural, ou vie, sans la mémoire de ce qui a été.
Le commencement et la fin du monde
Published:

Le commencement et la fin du monde

Serigraphy in six pieces, 2013, paper 45x65

Published: