Ce projet collaboratif, créé et organisé par l'association "Art for Good", recense plusieurs témoignages et anecdotes de seniors habitant ou ayant vécu dans le quartier des Marolles, à Bruxelles.
Divers artistes Bruxellois, pour la plupart résidant également dans ce quartier, ont été sollicités afin d'illustrer au mieux ces témoignages de vie, créant autour du projet un bel échange entre les diverses générations qui ont pu y résider.
Un ami avait écrit la musique “Le chant des Marolles”. Nous faisions des représentations dans les homes et pour les soldats handicapés . J’avais 30 ans, je montais sur scène, je chantais et lui m’accompagnait à la guitare.
LILIANE
Vers les années 70, il y avait beaucoup moins de voitures.
Les habitants mettaient souvent des chaises devant leur porte et discutaient entre eux. Ça amenait une chouette convivialité. C’était presque un village dans la ville.
Les habitants mettaient souvent des chaises devant leur porte et discutaient entre eux. Ça amenait une chouette convivialité. C’était presque un village dans la ville.
AICHA
Je suis né dans les Marolles. Nous étions passementiers de père en fils. J’ai à mon tour repris l’affaire et ai même eu l’occasion de créer des galons pour le Roi, c’est pour vous dire.
FRANÇOIS
On buvait un potje et mangeait des escargots sur la place du jeu de balle. Les caricoles étaient stockées dans des bassins sur les charrettes des marchands. Ils savaient les enlever de leur coquillle à une vitesse folle. Le tout servi dans un bouillon piquant, c’était si bon.
DANIELLE
J’ai tenu un bar pendant des années. Lors d’une soirée, pour la sortie du single "Ca s'en va et ça revient” de Claude, j’offrais 100 Francs à celui qui ferait la meilleure interprétation.
Les gens sautaient si fort que l’on s’est presque tous retrouvés dans la cave!
Les gens sautaient si fort que l’on s’est presque tous retrouvés dans la cave!
ALICE
