Théo MOLL's profile

Concours "Imagine TGVM"

SNCF a organisé, du 10 septembre au 1er octobre 2020, un concours interne pour permettre à ses agents de dessiner la livrée de la rame d’essais du TGVM, qui entrera en service en 2024. Le constructeur de ces nouveaux trains, Alstom, a lancé la même démarche. Ainsi, les 2 rames de présérie et d’essais seraient décorées : une par SNCF, une par Alstom. Je ne traiterai ici que de la partie SNCF du concours, à laquelle je participe.

Un gabarit de la motrice (M1) et de la première remorque (R1) est donné, ainsi qu’une palette reprenant certaines couleurs de la charte graphique SNCF et TGV INOUI (quelques nuances n’y sont, en effet, pas présentes).

La principale difficulté réside dans le fait de ne présenter que l’ensemble proposé, et non une rame complète : il faut pouvoir séduire le jury et les agents votant sur 2 caisses seulement (+ la face frontale du train). Difficile de proposer une « histoire » déroulée sur plusieurs caisses, qui n’aurait pu être présentée de façon exhaustive. Autres points imposés : la zone de dessin est représentée totalement « blanche ». Une zone autour de la vitre frontale du train, et un bandeau en bas de caisse, grisés, sont interdits de dessin. Enfin, le dessin doit véhiculer l’esprit de TGVM, matérialisé par un « Manifeste », document déclinant la signification du « M » en 6 axes de développement.

Un an environ avant le concours, j'avais d’abord travaillé en dessin 3D, sur le modèle de ma motrice reproduite quelques temps auparavant, pour concevoir des livrées "commerciales" :
Elles se voulaient toute en fluidité, certaines avec un petit côté « festif », comme une livrée événementielle… Je tenais à une sorte de mouvement sur le nez du train pour permettre, en UM, d’avoir une continuité sur les motrices attelées nez à nez. Mais dans mon idée, il fallait au contraire, quelque chose de plus « commercial », qui pourrait aller à un parc de plusieurs rames. Mon impulsion de départ, c’était ça : redessiner pour le plaisir, la livrée commerciale des futurs TGV pour les mettre aux couleurs de TGV INOUI.

Le concours, un an plus tard, me forçait à revoir ma copie et à imaginer des choses plus événementielles, en lien avec les 6 mots du "Manifeste" TGVM. Je travaille pour le coup avec le profil du train fourni pour l'occasion.
L’idée de ce premier nouveau concept « Expérimental » était de décliner le logo « TGVM », dont le M est présenté en « bleu canard ». Je souhaitais donner à ce train un côté « prototype », « laboratoire » : deux concepts que m’inspirait cette couleur. J’ai donc choisi de laisser le nez blanc, et d’y ajouter un « double dégradé » en effet « pixel-art », autour du M. Un premier dégradé, au fond, composé de M tantôt à l’endroit, tantôt inversés (illustrant une sorte de « maillage » rappelant le tissage de certains matériaux composites), permet d’amener doucement du nez blanc au tronçon gris. Le second, uniquement composé de M « à l’endroit » en bleu canard, permet de faire la transition entre motrice et remorque. Le principe était aussi de réinventer/revisiter un dégradé classique, en jouant non plus sur une nuance de couleur, mais sur la densité de motifs unis, principe qui me semble plus actuel.
La porte de la remorque est dans cette même teinte, pour assurer le contraste.

De loin, on aurait ainsi pu voir une illusion de dégradé, mais de près, lire nettement le M identitaire.

La « bavette » sous le pare-brise du train était aussi en bleu canard, pour changer radicalement de ce que l’on connait. Un simple « M » blanc en typo Avenir (police officielle SNCF) prend place sur le nez pour identifier et reconnaître le train.

Le concept n’a pas été plus affiné, car visait surtout à mettre au point le « pixel-art M », pour être réutilisé dans d’autres concepts. Il est donc non retenu en l’état, mais certains éléments seront repris ailleurs.
Rapidement, l’idée de concevoir la livrée comme un « paquet cadeau » m’est venue. Pourquoi ? Tout simplement car ce train sera visible de beaucoup, mais encore en essais, donc pas encore totalement dévoilé, et encore moins « livré ». Le cadeau ne serait pas encore entièrement déballé. Il fallait donc que la livrée traduise l’esprit du train, sans le dévoiler. Histoire de dire « on ne vous en dit pas trop, laissez-vous porter et imaginez tout ce que ce train renferme ! ». Il faut donc une livrée évocatrice, porteuse de sens, traduisant l’esprit du train et/ou les valeurs du produit qu’il incarnera quand il sera en service. J’ai donc commencé à réfléchir en « paquet cadeau », à partir de là…
Il me fallait donc retravailler deux ingrédients : le papier cadeau et le ruban.

Pour cette seconde idée, le papier aurait été très neutre et sobre. Toute l’originalité aurait été dans le ruban torsadé qui, en se « retournant » de caisse en caisse, aurait changé de couleur pour aborder 9 couleurs fortes de la charte graphique SNCF (1 couleur par remorque). Une façon d’illustrer la pluralité, la modularité du train : chaque caisse pouvant, dans l’absolu, être différente de la précédente et de la suivante. Le soubassement du train est dans le même gris clair que le bandeau imposé, pour l’intégrer. Le haut de caisse est « Carbone », écho à la livrée du train V150, du record du monde de vitesse de 2007. En vitesse, le ruban se serait déployé entre les deux motrices et aurait tournoyé pour laisser voir ses multiples couleurs.

Le gros défaut de ce dessin est un côté trop « plat », trop classique. La version antérieure était trop « déjà vue ». Sans compter que ne montrer que la motrice et la remorque 1 n’aurait pas permis de se rendre compte du motif général. Ce concept a donc été recalé.
S'il avait fallu trouver un nom à ce concept, ça aurait sans doute été "GearWorks". Oui, pour la contraction anglophone de « gear » (« engrenages ») et « fireworks » (« feux d’artifices »). J’avais en tête l’envie de faire quelque chose de festif, d’explosif, de coloré (esprit serpentins et cotillons…). Ce train, ce nouveau train, est une forme de fête à lui tout seul. Non seulement pour les promesses techniques qu’il fait, mais car il incarne une façon différente de concevoir le transport ferroviaire à grande vitesse. Alors il fallait fêter ça. Et quoi de mieux que des feux d’artifices pour symboliser la fête ?
C’est donc un fond foncé que j’ai utilisé. J’ai aussi fait l’essai sur fond blanc, mais je voulais vraiment éviter le blanc, déjà trop vu sur des rames d’essais précédentes.

J’ai donc commencé à dessiner mes éclats de feux d’artifices, mais de façon à les assembler comme des engrenages. C’était une façon d’allier le côté festif avec le côté mécanique, technique, moderne. Un peu comme dans un esprit « steampunk » très très modernisé, presque pop.

Le souci, c’est que je n’ai pas réussi à décliner la livrée foncée sur le nez du train, et que je ne voulais pas habiller le tronçon uniquement de ces motifs : ça aurait été lassant, et totalement illisible en vitesse. Et les motifs ressemblent trop à ce qui avait été fait sur la rame 65 pour les 30 ans du TGV… À l’approche de ses 40 ans, ça aurait pu être de mauvais goût…
« Manifeste Vert », car c’est la dominante principale de cette livrée, à savoir, la déclinaison (principalement « écolo ») du Manifeste.

Rendons à César ce qui lui appartient, cette idée m’a été soufflée par un collègue alors que nous discutions du concours au bureau. « Essaie de mettre en avant le côté écolo, et décline le Manifeste avec des éléments en forme de M en partant, pourquoi pas, d’une fleur dont un pétale s’envole ! ».
L’idée, excellente, était lancée. Partir d’une fleur sur la motrice, dont les feuilles et pétales sont des M stylisés, envoler un pétale, donner une impression de vent, qui fait tourner 3 éoliennes dont l’extrémité des pales est un M (si, si, voir l’image ci-dessous !). Ces éoliennes produisent l’énergie, dont un circuit électrique dessine un M en remorque 2 et accompagnant le slogan « Maîtrise de l’énergie », un des points du Manifeste. On aurait ainsi pu arriver sur un aspect « Maintenance prédictive connectée », qui renvoie au Wifi, lui-même, au confort à bord, puis à l’accessibilité sur les dernières voitures.
Très honnêtement, je trouvais le concept superbe. Cette livrée aurait regorgé de petits détails dont je suis friand. Et même si je finissais par manquer un peu d’idées pour décliner l’intégralité du Manifeste, l’idée globale était sincèrement excellente.
Reste que j’avais plusieurs petits soucis avec mon interprétation de son idée : le fond blanc déjà, uni sur tout le train, mettait certes les graphismes en valeur, mais…c’était ENCORE du blanc. Et puis, je craignais que ce soit vite chargé visuellement, sans cohérence directe entre la tête et la queue du train. Inutile d’ajouter qu’à pleine vitesse, aucun mouvement global n’aurait été donné. Cette livrée est superbe (à mon sens), mais pour une présentation en atelier, à InnoTrans, pour quelque chose de statique, à l’arrêt, ou en photo. En dynamique, en ligne, je suis moins convaincu…

C’est donc pour cela que j’ai mis de côté ce concept, à contre-coeur, même si je pense qu’il pourrait trouver un usage plus pertinent que pour 2 ans de circulation en essais… De toutes façons, là aussi, ne présenter que 2 caisses sur 11 n’aurait pas permis de juger la livrée de façon exhaustive. Je ne sais pas si Alstom et SNCF ont prévu d’envoyer une rame TGVM au salon InnoTrans 2022 ou 2024, mais typiquement, ce serait l’occasion rêvée pour ce genre de livrées !
Dernier motif original, j’ai essayé de compiler un peu mes précédentes idées. Je reste sur le papier cadeau, uni, gris Carbone. En revanche, plusieurs rubans se mêlent tout le long du train. Chaque ruban porte une couleur forte de la charte SNCF et couvre 1 à 3 caisses. Le fond gris foncé est au papier cadeau, ce que le rideau rouge est au théâtre : il enveloppe et dissimule la scène. De loin, on aurait eu un vrai dégradé, grâce aux rubans d’épaisseur différente. Idée de modularité, de modernité. Le nez du train n’aurait pas été blanc mais gris, en rappel à la livrée Atlantique. La transition aurait été faite au moyen du « pixel-art M » (dont le fondu est, soit dit entre nous, issu d’une erreur de clic !), comme le passage de l’époque actuelle vers le futur avec ce paquet cadeau roulant.
Déclinaison directe du dessin précédent, mais sur fond blanc ! « Exit » le gris carbone qui « mord » sur les couleurs. Ici, le blanc fait bien ressortir les rubans et donne un côté lumineux à l’ensemble.
Fidèle à mon souhait de limiter le blanc, j’ai laissé le nez gris et le pixel-art ; le nez du train se salissant plus vite et facilement que les faces latérales. Aucune autre différence avec la version précédente.

L’export de la motrice et la remorque 1 seules était plus flatteur qu’en version sombre, sans toutefois être représentatif de la totalité de la livrée.

En revanche, un gros sentiment de « déjà vu », de manque d’originalité ressort, car rappelant les rames d’essais des LGV Rhin-Rhône et Est Européenne Phase 2, la première disposant néanmoins d’une succession d’un plus grand nombre de couleurs que la seconde. C’est cette impression, et le parallèle inévitable avec la rame d’essais de la LGV Est Européenne, qui, par respect, me font décliner cette idée.
Pour la livrée « retenue » que je propose au concours, j’ai essayé de mélanger tout ce qui me plaisait dans mes différents essais. J’aime la place que la teinte « French Berry » peut prendre, et l’idée de sérénité qu’elle peut conférer, associée à d’autres teintes. En prenant également en compte le fait qu’elle n’a jamais été utilisée sur une quelconque livrée jusqu’à présent, car issue de la jeune charte TGV INOUI. Je tiens aussi à jouer avec le « bandeau » carbone venant du pare brise sur la livrée commerciale. Ce bandeau, je le perçois comme « l’image Alstom » : il était déjà présent notamment sur les Pendolino EVO de NTV, et sur le concept de l’Avelia Horizon – nom « Alstomien » du TGVM -. Cette marque du constructeur doit pouvoir courir sur la rame et, associée aux couleurs de la charte SNCF/TGV INOUI, illustrer le partenariat d’innovation, la co-conception du train réalisée entre constructeur et exploitant/client. Peut-être garder une idée de « vagues » de couleurs, très stylisées, pour incarner les rubans du paquet cadeau… Conserver le « pixel-art M » que j’aime particulièrement et qui correspond bien, à mon avis, à l’esprit du train. J’aime l’idée d’avoir 2 lectures possibles : une lecture littérale à l’arrêt, et une « lecture » dynamique en mouvement, focalisée sur la mouvance des motifs. Pourquoi ne pas décliner le Manifeste d’une façon similaire au M, en filigrane, motif répétitif. Après tout, un papier cadeau n’est qu’une succession de motifs répétitifs !
Parlant de répétition, j’ai surtout envie que la livrée s’adapte aux caractéristiques du train. TGVM aura la particularité de pouvoir circuler dans différentes configurations : à 7, 8 ou 9 remorques. En extrapolant un peu, il devient tout à fait plausible que certains essais soient faits en composition réduite (comme c’est le cas actuellement sur le RER NG). Dans ce cas de figure, je souhaiterais que la livrée du train soit aussi modulable que lui, et que le retrait d’une ou de deux remorques n’altère pas la continuité du motif, et ne génère pas de faux raccord. Une livrée « cassée » par un changement de composition casserait également l’image qu’elle cherche à véhiculer, et ce serait dommage…

Voici donc la livrée que j'ai retenue et proposée au concours.
J’ai volontairement choisi une seule teinte forte pour illustrer cette livrée : le framboise « French Berry ». Cette teinte n’a jamais été utilisée comme couleur dominante sur les précédentes livrées événementielles. Elle met clairement en avant l’image de marque TGV INOUI. C’est voulu, et assumé. Bon, j’avoue m’être légèrement « arrangé » avec cette teinte. Je m’explique. J’ai un peu cherché dans la charte graphique TGV INOUI, et j’y ai trouvé une déclinaison un peu plus claire, le « French Berry + ». Moins terne, plus gai, j’ai préféré cette nuance. Le nez du train est dans la même teinte, pour apporter un peu de couleur à une zone souvent noire et uniquement soulignée de Carmillon. D’ailleurs, pas du tout de Carmillon ici. Les logos SNCF sont monochromes blancs (conformément à la charte SNCF – on peut d’ailleurs très bien imaginer y adjoindre un logo monochrome Alstom -), pour apporter une touche de sérénité, de calme, et car le logo Carmillon sur un fond de couleur si forte n’est tout simplement pas autorisé. La livrée repose sur 5 teintes dont certaines sont relativement proches, pour éviter l’effet « carnaval », mais tout en gardant quelque chose de relativement chic et joyeux. La combinaison des couleurs se veut apaisante, et rappelle un peu l’esprit des intérieurs des rames « L’Océane », vecteur du standing TGV INOUI à l’heure actuelle. Et surtout, cela me permettait d’en finir avec le museau blanc et salissant !
Parlant de blanc, le fond de la rame est dans un « Cool Gray », un gris clair froid, comme une teinte de fond pour notre papier cadeau. Par-dessus, des vagues « Carbone » et « French Berry + » donnent le mouvement lorsque la rame se déplace. On peut aussi y voir un rappel au « O » identitaire de TGV INOUI, ou des sourires. L’intérieur de ces oscillations forme comme des bulles en « Warm Gray », teinte plus chaude pour un effet « cocooning ». Le bandeau « Carbone » partant du pare-brise forme ainsi un arc de cercle, comme si le nez était lui aussi dans une « bulle ».
Le fond du train est également recouvert, en motrice, du pixel-art « M », qui, de loin, donne une impression de dégradé du gris vers un blanc cassé sur le tronçon, et sur celui-ci justement, d’une déclinaison littérale du Manifeste. Tous ces écrits sont en typo « Avenir », conformément (là aussi) à la charte graphique SNCF. De loin, on a ainsi l’impression de voir un maillage, un tissage, soit évoquant le tissus des sièges, donc le confort à bord, soit la technicité du train, allusion au tissage des matériaux composites qui composent une partie du train.
L’idée de ces deux ajouts est de permettre une double lecture du motif : à l’arrêt, distinguer clairement les M et les mots du Manifeste. En vitesse, ces éléments plus clairs « blanchissent » visuellement le fond du train, qui fait ressortir les oscillations de couleur. De loin, le fond du train semble presque blanc (avec un effet moucheté), alors que de près, il est nettement gris et uni.
Les portes des remorques sont alternativement « Carbone » et « French Berry + », de sorte à garantir un contraste important avec les teintes alentours.
Une remorque sur deux porte aussi les inscriptions « RAME D’ESSAIS TGVM ».
Revenons enfin sur l’aspect « Modularité ». La livrée est pensée de façon à ce que le placement des mots du Manifeste soit identique sur chaque remorque. Ainsi, le « raccord » entre deux remorques est strictement identique quelque soit la position des remorques dans la rame. Et ça, ça m’est venu en lisant le dossier de la Revue Générale des Chemins de Fer, consacré au TGVM. Une image montrait la multitude de compositions possibles avec ce train (je vous l’aurais bien postée, mais je ne la trouve pas sur le net). Et honnêtement, quand j’ai vu ça, je me suis dit qu’il fallait non seulement pouvoir changer le nombre de remorques du train (7, 8 ou 9), mais aussi, pouvoir déplacer la remorque clé (un jour je vous ferai un article sur la technique « TGV », promis) et le BAR. Et tout cela, potentiellement, en essais (pour essayer toutes les configurations du train, les opérations d’assemblage et de séparation des caisses, etc.), et surtout, sans que cela défigure, dénature, la livrée de notre train !

Créer une jolie livrée, c’est bien, mais si retirer une remorque ou changer la place de l’une d’elles dans la rame déstructure totalement le motif, on perd tout l’intérêt du train modulable, à mon sens… Avouez que ce serait « ballot » quand même de se donner du mal pour imaginer quelque chose qui serait potentiellement dénaturé par le concept même du train… Alors autant le prendre en compte d’entrée de jeu !
Les raccords entre toutes les remorques sont identiques ! Et même si le règlement du concours évoque une rame à 9 remorques, on pallie ainsi toutes les éventualités opérationnelles et imprévisibles qui pourraient survenir en 2 ans d’essais. On peut déplacer une remorque dans la rame, en retirer une ou deux, la continuité du motif ne bouge pas. Seule l’alternance des oscillations changerait (3 oscillations « Carbone » ou « French Berry + » de suite, typiquement, dans le pire des cas, en déplaçant une caisse), mais ça s’arrête là ! Aucun motif ne dépasse d’une caisse à l’autre. Aucun motif ne nécessite de maintenir deux remorques particulières jointes pour garantir la continuité visuelle du motif. Seules exceptions : les motrices et leurs remorques d’extrémité. L’oscillation de la motrice (qui ressemble plus à un « O » pour terminer le motif) continue sur le greffon de la remorque d’extrémité attenante, mais il va de soi que ce couple motrice/remorque d’extrémité ne changera pas… De toutes façons, les motrices 1 et 2 étant identiques, même une permutation ne changerait rien à l’esthétique du train.
Cette livrée n'a finalement pas été retenue par le jury et le comité de direction SNCF, mais les nombreux retours positifs ont été porteurs et très valorisants. Merci à celles et ceux qui ont soutenu ce concept et qui l'ont déjà fait arriver en finale du concours !
Concours "Imagine TGVM"
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