Genou à terre, Icare scruta le zenith.
l’Évidence avait eu raison de son ivresse.
Dénudés, ses ailes de cire enveloppaient un corps irradié.
Un roulement tellurique déchira le silence.
Sisyphe s’acharnait à hisser un monolithe de pierre jusqu’à l’Infini.
Héros titanesque sans gloire, Sisyphe ne renonçait pourtant pas.
Ce que la Nuit doit au Jour est l’Espoir
qui surgit alors dans le cœur d’Icare.
Il sut convaincre Sisyphe de se délester de son fardeau.
Pénétrant le Bleu du Ciel, Icare s’adressa
à la Lune.
“Cette nuit, mes ailes de cire nous porteront, Sisyphe et moi”.
Ce que la nuit doit au jour, c’est l’Amour que la Lune offrit au Poète.
Une Raison de croire avec Ferveur, plus que de raison.
l’Évidence avait eu raison de son ivresse.
Dénudés, ses ailes de cire enveloppaient un corps irradié.
Un roulement tellurique déchira le silence.
Sisyphe s’acharnait à hisser un monolithe de pierre jusqu’à l’Infini.
Héros titanesque sans gloire, Sisyphe ne renonçait pourtant pas.
Ce que la Nuit doit au Jour est l’Espoir
qui surgit alors dans le cœur d’Icare.
Il sut convaincre Sisyphe de se délester de son fardeau.
Pénétrant le Bleu du Ciel, Icare s’adressa
à la Lune.
“Cette nuit, mes ailes de cire nous porteront, Sisyphe et moi”.
Ce que la nuit doit au jour, c’est l’Amour que la Lune offrit au Poète.
Une Raison de croire avec Ferveur, plus que de raison.
Texte, conception graphique
© Frederic Arvers, 2018-2019.
Titre inspiré, strictement par sa consonance, du titre du film “Ce que le jour doit à la nuit”.
Visuel “So Blue”, chorégraphie de Louise Lecavalier, Production Fou Glorieux.
Danseurs : Louise Lecavalier et Frederic Tavernini.
Photo © Ian Douglas.
