A M A Z O N I A
La Terre est un vase clos dans lequel l’humain étouffe ses écosystèmes. Pour les êtres vivants qui les côtoient, aucun répit, ils s’éteignent en silence, petit à petit. Leur cri inaudible pourtant, me vrille les tympans. Parfois l’impuissance me gagne. L’impression d’être une goutte d’eau face à l’immensité de la tâche à accomplir m’emplit d’une angoisse monstre. Il est trop tard pour faire cesser cette course folle. Il est encore temps d’en panser les blessures.
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L’Amazonie émettrait plus de gaz à effet de serre qu’elle n’en absorbe, selon une étude publiée en mars 2021 dans le journal « Frontiers in forest and global change » et dirigée par Kristofer Covey (https://doi.org/10.3389/ffgc.2021.618401). En cause : la déforestation, les incendies de forêts, l’élevage de bétail et les barrages. Le poumon forestier de la planète se meurt, tandis que la même situation se produit au Pôle Nord, en Sibérie : depuis le début de l’année, plus de onze millions d’hectares ont déjà été ravagés par les flammes en Russie (https://reporterre.net/Les-megafeux-continuent-de-ravager-la-Siberie), entraînant l’un des pires événements de pollution atmosphérique au monde.
Grèce, Algérie, France, Etats-Unis, Turquie, les mégafeux de 2021 auront fait l’actualité durant plusieurs semaines, plusieurs mois. Ils sont pourtant récurrents, d’année en année. En raison de l’occurrence de plus en plus élevée d’événements extrêmes, comme la sécheresse ou la canicule, le rapport du GIEC (2019) prévoit une augmentation de la survenance des incendies de forêt, plus particulièrement pour l’Amérique du Nord et l’Europe du Sud. Ici, à la fin de ce siècle et pour le scénario RCP8.5, la surface brûlée chaque année pourrait ainsi être multipliée par un facteur compris entre 3 et 5 par rapport à la surface actuelle.
Dancers & Models : Léa Maia @leakx63 & Parfait Samba @sambaparfait @kongcrew_ MUA : Maxime Sèvre @blenditmax Assistant : Rémy Guillet @remy_gllt DA, photo & costumes : Grégoire Delanos @gregoiredelanos
