Madame Bovary
Le projet consistait à créer des couvertures de livre qui devaient illustrer des figures de style. Mon choix s’est porté sur l’antithèse, la personnification et la métaphore. La condition imposée était que toutes les couvertures partagent un même style graphique. Ainsi, mon travail a donc été de réaliser 3 couvertures avec des signes distinctifs qui représentaient au mieux les figures de style et l’histoire de Madame Bovary. Pour ce faire, j’ai effectué un travail de dessin préalable au crayon que j’ai repassé au feutre. J’ai ensuite vectorisé ce dessin et je l’ai retouché à l’aide d’Illustrator. Ensuite, j’ai utilisé 3 teintes: le blanc, le noir et le jaune. Je me suis rendue compte, en étudiant les couvertures existantes, que l’on retrouvait souvent les deux couleurs que sont le noir et le jaune. J’ai donc choisi de les réutiliser. Le jaune se place comme élément central de la composition pour chaque couverture et vient apporter une touche de peps à l’ensemble. puis j’ai alterné les pleins et les vides et rythmé le tout par un jeu de transparence.
L'antithèse : L’antithèse ici réside dans l’idée que Madame Bovary vit dans sa bulle de rêve où tout est permis, une bulle pleine de liberté mais à laquelle elle est enchaînée. La bulle est teinté de jaune car cette couleur représente le mensonge. Une bulle remplie de mensonges dans laquelle la liberté n’est qu’une douce illusion.
La métaphore : réside ici dans l’idée que Madame Bovary se retrouve dos à la mort mais qu’elles partagent le même cœur. Une qualité essentielle à la vie mais qui une fois mort reste toujours présente, même si elle cesse de fonctionner. Le cœur, toujours jaune pour le mensonge.
La personnification : elle trouve sa place dans le flacon d’arsenic qui amènera Madame Bovary à sa mort. L’ombre représente un visage de femme et le nœud qui orne le flacon contient un crâne en son centre. L’idée est que derrière cet innocent flacon se cache une personne qui souhaite mourir.
