Synopsis de Antoine Ozanam
D'après une idée de Stavrog et Antoine Ozanam

 

 

L’histoire du studio Maxime Roland se veut être une petite comédie cynique sur le délicieux monde de la création de BD en studio. A cet égard, c’est un peu le swiming with sharks de la BD (il s’agit d’un film montrant l’accession d’un jeune producteur de cinéma à Hollywood). Mais nous sommes là pour nous amuser. Pas pour dénoncer. Aussi, même si certains faits peuvent avoir été inspirés par le réel, nous restons totalement dans la fiction. Le côté thriller du récit est d’ailleurs là pour renforcer l’aspect fiction. L’idée n’étant pas de faire du documentaire.

 

 

 

Maxime Roland fait partie des auteurs de l’âge d’or de la ligne claire. Omkar Prajesh est son héros le plus connu. Chacune de ses aventures se vend à plus de 350 000 exemplaires. Aussi quand Maxime Roland a diminué sa production (qui pourrait lui en vouloir? Après tout il avait bientôt 70 ans), sa maison d’édition lui a, tout naturellement, proposé de créer un studio autour de lui pour l‘aider dans la création des nouveaux albums. Depuis (cela fait bientôt 10 ans) les aventures d’Omkar Prajesh sortent tous les ans. D’ailleurs des titres dérivés de la série ont été aussi créés. Pareil pour l’autre série de Maxime Roland, Philippe de Hautfort.

Un studio nécessite un nombre important de collaborateurs (surtout des dessinateurs). L’exigence et le caractère « entier » de ce grand auteur fait que le turn-over est assez important. L’éditeur, Les éditions Sirocco, ayant compris qu’il faut un « tampon » entre Maxime Roland et les employés du studio, ont nommé à ce rôle Oscar Ventis, un vieux collaborateur des éditions Sirocco qui ne peuvent décemment virer (à lui, le placard doré et le mauvais rôle).

 

C’est donc Oscar qui gère au quotidien les petites mesquineries et autres jalousies au sein de l‘atelier. C’est lui aussi qui reçoit les jeunes dessinateurs en entretien d’embauche. Comme c’est le cas pour Franck Lepeltier, le jour où notre histoire commence.

 

Il rejoint une équipe qui est plus occupé à se tirer dans les pattes qu’à produire le meilleur album possible.