L'impératif Présent de Michel Tremblay
Mise en scène Laurent Fréchuret

cie Théâtre de l'incendie

Une pièce, une chambre d’hôpital, un lit, un fauteuil roulant, une porte ;
Immédiateté de l’espace dans sa forme.
Un espace hyperréaliste au-delà d’une simple réalité,
comme pour souligner ou zoomer sur  le concret de la situation, le réalisme des propos.

Les proportions respectées adoptent une échelle faussée.
La chambre s’offre plus grande, plus large entre murs sol et plafond,
les corps retrouvés s’entrechoquent, s’éloignent…
C’est le lieu du tête-à-tête, de la confrontation, de l’absence retrouvée.

Les confidences, l’échange entre le fils et son Père et le Père et son fils, 
s’offrent dans sa plus pure intimité ; comme captées par un objectif macro.
C’est par la lumière que se fixe et se révèle la situation.

Le corps immobile, en mouvement, baigné dans une lumière 
ou de grands rideaux filtre un extérieur,
bascule et s’inverse pour nous livrer une autre réalité.
Et c’est par cette inversion de la situation 
que l’espace prend une dimension plus métaphysique/ « métaphasique ».
L’espace devient masse lumineuse pour ne laisser que présence d’une réalité possible.