Oratories - Prière aux Orishas
We name « Oratórios » for theboxes used to keep and conserve relics or souvenirs of saints to be worshipedby the faithful. Typical of the Brazilian countryside, this kind of religious artifact got difused and took rootsinto Brazilian culture. This project’s purpouse is to rescue the visual cultureof these «Oratorios » coupled with the figure of the afro-brazilian saintsnamed « Orishas » (pronounce « oricha »). By representing the religious syncretism present in Brazilianculture it celebrates, through photographs, the reunion of Christianismand Candomble (an afro-brazilian religion).
-------------------------------------------------------------------------------------------------
Le thème de ce essai est le mondedes orishas, les dieux africains. Il prétend être une lecture contemporaine etmulticulturelle du sort que la religion africaine yoruba a eu lorsque lesAfricains eurent dispersés en Amérique a cause du trafic d'esclaves.
Quoique le culte aux orishas a lieudans plusieurs coins du monde, sa forme et son nom diffèrent vis-à-vis de larégion où il est pratiqué : vodou en Haïti, santeria à Cuba, candomblé etumbanda au Brésil. Le Candomblé, ainsi que la Santeria cubaine, est le fruit dumélange entre la religion yoruba, amenée par les esclaves africains, lareligion catholique amenée par les colonisateurs portugais et la religion desindigènes habitants au Brésil en 1500. Tant le Candomblé que la Santeria sont la réponse des esclaves aubesoin de garder vivant leur culture et de résister à leur terrible destin. Leur forte croyance aux dieuxet à leurs valeurs furentnon seulement un modèle de résistance mais aussi un des piliers de la formationde l'identité nationale des pays américains.
L'essai photographique"Oratoires" est imbibé de références visuelles venant du pays où jesuis née (le Brésil) et vise à la valorisation de la culture populaire brésilienne, sescouleurs et contrastes, sa musicalité, ses saveurs, valorisation de la foi, de la joie des gens simples. Il s'agit d'uneprière et d'un hommage à une culture riche et solide qui, en accueillant lesautres cultures qui l'entouraient, a survécu. Au lieu de leur tourner le dos,les Brésiliens ont su embraser et accepter le différent, l'inconnu et ont su enretirer sa force.
-------------------------------------------------------------------------------------------------
Le thème de ce essai est le mondedes orishas, les dieux africains. Il prétend être une lecture contemporaine etmulticulturelle du sort que la religion africaine yoruba a eu lorsque lesAfricains eurent dispersés en Amérique a cause du trafic d'esclaves.
Quoique le culte aux orishas a lieudans plusieurs coins du monde, sa forme et son nom diffèrent vis-à-vis de larégion où il est pratiqué : vodou en Haïti, santeria à Cuba, candomblé etumbanda au Brésil. Le Candomblé, ainsi que la Santeria cubaine, est le fruit dumélange entre la religion yoruba, amenée par les esclaves africains, lareligion catholique amenée par les colonisateurs portugais et la religion desindigènes habitants au Brésil en 1500. Tant le Candomblé que la Santeria sont la réponse des esclaves aubesoin de garder vivant leur culture et de résister à leur terrible destin. Leur forte croyance aux dieuxet à leurs valeurs furentnon seulement un modèle de résistance mais aussi un des piliers de la formationde l'identité nationale des pays américains.
L'essai photographique"Oratoires" est imbibé de références visuelles venant du pays où jesuis née (le Brésil) et vise à la valorisation de la culture populaire brésilienne, sescouleurs et contrastes, sa musicalité, ses saveurs, valorisation de la foi, de la joie des gens simples. Il s'agit d'uneprière et d'un hommage à une culture riche et solide qui, en accueillant lesautres cultures qui l'entouraient, a survécu. Au lieu de leur tourner le dos,les Brésiliens ont su embraser et accepter le différent, l'inconnu et ont su enretirer sa force.