Avec ses 69 mètres de hauteur, la tour de chimie est le deuxième plus grand immeuble de Strasbourg, après la cathédrale. Ancrée dans la mémoire collective, elle ne répond cependant plus aujourd’hui aux exigences fonctionnelles et aux normes de sécurité des activités de recherche.
J’ai l’impression que ces anciennes manufactures, nous apparaissent parfois davantage comme des lieux à l’abandon que comme des vestiges d’un travail passé. C’est avant tout, un lieu de travail, et parfois même de travail dans la souffrance. Une fonction, en somme, tournée vers l’utilitaire, vers la production, vers une activité humaine dont l’aspect concret semble austère et rude. On est là dans un monde vide et dénué d’activités humaines.
Le fait de la photographier en contre plongée sous sa face sans fenêtre lui apporte une austérité que la science peu nous faire ressentir quand on ne travaille pas dans ce domaine, de plus, le fait que cette tour soit quasi inhabitée lui donne un caractère distant et profond que l’on retrouve dans cette photographie et que j’ai essayé dans les deux photographiques suivantes.
