Tout d’abord, les mots qui ont le plus retenu mon attention au moment du brief de départ, ont été, promouvoir, visibilité, jeune et impactant. A partir de ces mots et après plusieurs brainstormings, j’ai retiré plusieurs notions, l’identité, la motivation, le dynamisme et l’impact visuel. Ensuite j’ai recherché des idées, des références et des pubs marquantes qui m’aiderai à trouver un concept fort. D’abord l’artiste Benjamin Vautier, connu pour ses écritures avant gardistes où il laisse l’écriture parler d’elle-même, ce qui peut paraître impertinent et osé car la forme parait simple mais au final c’est ce qui interpelle le plus, la portée des mots. Puis j’ai regardé en détails un livre sur des affiches pour la plupart typographiques et humoristiques pour m’inspirer des typographies modernes et de la manière dont elles sont gérées. Enfin je me suis intéressée aux campagnes contre le SIDA souvent très choquantes où au concept très fort, les gens s’en souviennent et sont souvent happés par les paroles osées des affiches. Je pense également à cette campagne où une affiche avec une simple photo circulait et la personne sur l’affiche à une sorte de tatouage où de tâche sous l’oeil, il fallait alors s’en approcher de très près pour pouvoir lire « Pierre a le sida et pourtant vous vous êtes approché de lui ». C’est donc sur ce genre de concept fort que j’ai voulu partir mais en version Prime Bac. A partir de là les questions que je me suis posées ont été, comment parler à des jeunes ados et leurs parents, comment englober tout le monde, attirer l’attention des gens, qu’ils comprennent vite et que ce soit drôle. J’ai tout de suite pensé à la phrase « payer à ne rien faire ou presque » ici le seul enjeu est d’avoir eu le bac, le reste ne relève pas des clients, les 50€ leurs sont donné. Après ça il fallait trouver la bonne mise en page. Je suis d’abord restée sage puis j’ai décidé d’appuyer mes contrastes entre le sérieux et le drôle. Et écrire l’offre en troisième temps de lecture, on lis d’abord « payer à ne rien » faire puis « ou presque » et enfin la réponse au problème l’offre prime bac en dessous.
Pour ce qui est de mon concept global, pour moi les mots restent en tête, intriguent et résonnent, étant donné que cette campagne sera affichée dans des lieux urbains avec un fort passage, l’affiche doit être rapide à comprendre, simple et efficace. Ici le « rien ou presque » attire l’oeil et donc la curiosité des gens. De plus chez les jeunes la culture du monde urbain en général est très présente, je pense aux tags, aux stickers, à la vie en ville dans sa globalité, l’espace dans lequel ils évoluent. Le but était que les jeunes veuillent prendre en photo l’affiche car elle peut paraître brut et désinvolte, il faut qu’elle fasse parler d’elle. Il faut les inviter à lire la suite de l’offre. Il y a une citation de John Maeda qui fait écho à ce que je veux retranscrire ici « good design is good business » et là le but reste d’attirer les clients et qu’ils soient gagnants. Je me suis posé la question d’ajouter une photo ou une illustration mais selon moi ça posait un problème, dans la limite où la représentation de tous est compliquée, plaire à tous les styles encore plus surtout avec des adolescents. La sobriété reste universelle et plus osée que des images ou dessins dans certains cas. De plus si nous voulons aller plus loin encore, avec le design de cette affiche, la phrase peut également être écrite en braille pour des étudiants mal voyants, et ainsi rendre encore plus accessible l’offre à tous. En conclusion, j’ai vraiment priorisé l’impact et l’universalité en jouant avec les mots. Et qui n’a jamais rêvé d’être payé à ne rien faire ?
Projet proposé par le Crédit Agricole de Lorraine pour promouvoir leurs offre Prime Bac 2023.
Crédit Agricole
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