Introduction

Arrivées bien avant l’Humanité, elles nous ont permis de croître de façon exponentielle. Incarnant à la fois nos foyers, notre nourriture, nos médicaments, ou nos habits, les plantes sont présentes avec nous depuis toujours. Cependant, prise au piège par les vicissitudes de la vie, l’Humanité en vient à oublier ce sur quoi elle s’est construite. Les plantes jouent un rôle capital, et nous pensons en avoir découvert tous les secrets…

Pourtant chaque jour à travers le monde, des pionniers explorent cet univers organique et découvrent peu à peu les capacités fantastiques des plantes ! 

Dans le fond, que savons-nous réellement de ces Êtres vivants ? Sont-ils conscients ? Intelligents ? Peuvent-ils communiquer avec l’Homme, et mémoriser des informations ? Et finalement, les végétaux ont-ils encore leurs mots à dire au XXIème siècle ?

★ Mon objectif était de créer une performance qui interroge la relation entre humains et végétaux​​​​​​​

Genèse

À une époque, je méditais énormément pour chercher ce qui m’animait. Je ne parle pas de ce qui me motive, mais bel est bien de ce qui me rend vivant et conscient de l’être. Souvent, je me demandais de quelle façon les autres Êtres vivants percevaient le monde, et ce qui les animaient aussi. Tout ça reste très mystérieux !

Au cours de l’année 2012, j'ai regardé ce film, « Il était une forêt » de Luc Jacquet. À un moment, le narrateur y parle de l’évolution de la liane passiflore et de son némésis le papillon Héliconius. Chacun rivalisait d’inventivité pour créer des subterfuges très sophistiqués pour contrer l’autre. J’en suis venu à me demander si cette évolution n’était pas une démarche délibérée de leur part dans leur course à la vie. ​​​​​​​
Dans Botanica, c'est ce sujet que je cherche à interroger, et notamment la perception que nous avons face aux plantes. J'ai essayé de mettre au même niveau végétaux et humains. L’idée au fond, c’est de se demander si les plantes ont une conscience, et s’il est possible d’échanger avec.


Crowdfunding

En 2018 se déroulait la 2éme session de Make in Loire Valley. Il s’agit d’une des plus grandes opérations de financement participatif territorial visant à aider des porteurs de projet en Région Centre-Val de Loire, à se lancer et à financer leur projet via le crowfunding.

Après avoir été pré-sélectionné avec le projet Botanica, et après avoir passé plusieurs entretiens, me voilà en train de coucher sur papier les étapes du déroulement d’un financement participatif dans des sessions de formations décerné par ulule

Clairement faire un crowdfunding lorsque l’on est ni préparé, ni connu, ce n’est pas une sinécure. Au bout d’une compte c’est 6600€ que j’aurais réussi à récolter pour ce projet.​​​​​​​

R&D​​​​​​​
Résultats

Initialement le projet consistait à avoir d'un coté une plante qui générait de la musique et de la vidéo, et de l'autre un Homme avec un casque électroencéphalogramme qui lui permettait également de générer de la musique et de la vidéo. Disposé l'un à coté de l'autre l'Homme et la plante pouvaient "communiquer" grâce à cette installation.

Pour la partie végétale, tout est ok. Pour la partie cérébrale, tout était ok. Après plusieurs mois de test, une mise à jour software du casque électroencéphalogramme est venu à bout de certaines de mes limites. C'est à ce moment où j'ai décidé de faire le point de ce projet : 

• J'ai mené une campagne de crowdfunding qui m'a permis de récolter 6600€ avec 45 contributeurs et de leur envoyer toutes leurs contreparties.

• J'ai participé à un Startup Week pour la première fois de ma vie, et grâce à un projet détourné de Botanica j'ai pu terminé 3ème des projets les plus innovant.

• Pour parvenir à mes fins j'ai dû me former en partant de zéro. J'ai suivi 2 programmes de formation sur l'art génératif. Le premier dispensé par Standford University, le second par Simon Frazer University. Je les ai toutes 2 validés et suis maintenant capable de programmer des oeuvres d'art génératif.

• Suite à mes auto-formations, j'ai voulu valider encore un peu plus mes compétences nouvellement acquise, c'est comme ça que j'ai réussi à rejoindre l'entreprise Mashup Studio qui développait leur produit sous Max8.

•​​​​​​​ Enfin, ce projet a été le pivot de ma carrière pro en me permettant de faire un switch en passant vers le monde du numérique, de la data et de l'UX​​​​​​​.


Ce que j’ai appris

Bien préparer sa campagne en amont : Cela te permet d'être clair dans son message et ses visuels pour être le plus authentique et vrai avec le public. Le public doit sentir que c’est fait par des passionnés.

Lancer sa communication 2 à 3 semaines en avance : Un bon terreau facilite tellement le déroulement d'une campagne de financement ! Entre contacter tout ses proches, contacter la presse spécialisée et locale, les radios et les influenceurs. Si la campagne est bien préparée et qu’on a teasé dessus préalablement on peut vraiment mettre l’eau à la bouche de tous les futurs contributeurs

La pro-activité est le maitre-mot : Des imprévus il y en a tout le temps, surtout en période de rush ! Si vous ne trouvez pas de solution à votre problème, c’est que vous faites partie du problème. Un projet aussi long m'a appris à convertir une menace en opportunité et accepter d’apprendre de ses erreurs ! Et ça c'est vraiment un cadeau.

Merci !


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